Devenez Auditeur avec l'ESAM !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Antoine Bronze, j’ai 30 ans. Je suis diplômé de l’ESAM dont je suis sorti en 2010.Je travaille, depuis juillet 2016, au sein de la Direction de l’Audit Interne du Groupe OGF, leader français des services funéraires. Je suis marié et père d’un petit garçon.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier actuel ?
Le métier d’auditeur interne consiste à s’assurer que le fonctionnement et la gouvernance de l’entreprise à laquelle on appartient lui permettent de remplir ses objectifs et de maîtriser ses risques.
Pour cela, je réalise des missions d’audit qui donnent lieu à la rédaction et l’envoi d’un rapport à la Direction Générale. Celui-ci contient des recommandations qui permettent de corriger les anomalies constatées ou d’améliorer la performance de l’entreprise.
La nature des missions est définie par un plan d’audit interne approuvé par le Comité d’Audit.
Les thématiques sont diverses et variées, tout comme la durée des missions qui oscille de quelques jours à plusieurs mois. Par exemple, il peut s’agir d’auditer l’ensemble de la politique Achat, le processus de recrutement, la conformité juridique d’une opération, le respect des procédures du groupe sur un site, évaluer une situation de fraude, …
Peu importe la nature de la mission, elle est toujours réalisée selon une méthodologie d’Audit encadrée par les normes professionnelles d’audit interne de l’IFACI et de l’IIA.
En quoi est-il enrichissant ?
Ce poste est enrichissant à plusieurs titres.
D’une part, il n’y a jamais de routine. On ne fait jamais les mêmes choses. D’une mission à l’autre, on change de sujet, on côtoie des personnes différentes et on se rend sur de nombreux lieux.
D’autres part, l’Audit Interne occupe une fonction stratégique dans la plupart des organisations. Nous sommes proches de la Direction Générale et nous participons, à travers nos recommandations, au processus de Gouvernance. Nous sommes des acteurs du changement.
Par ailleurs, on acquiert de nombreuses compétences. Comme nous sommes amenés à auditer tous les sujets possibles et inimaginables (que ce soit les services supports ou opérationnels, des projets, des processus transverses, …), on cumule de nombreux savoirs sur le fonctionnement d’une entreprise et on dispose d’une vision globale sur l’ensemble des fonctions et processus.
Enfin, depuis quelques mois, j’ai été promu comme chef de mission au sein de mon équipe. Cela signifie que je suis chargé d’accompagner les autres auditeurs dans la réalisation de leurs missions, de la définition des objectifs à la rédaction des rapports. Cet aspect est enrichissant en termes pédagogiques et d’encadrement.
Vers quel type d’emploi vous permettra-il d’évoluer ?
Il existe de nombreux débouchés après plusieurs années comme auditeur interne : on peut évoluer vers un poste de directeur d’un service ou d’une Business Unit, être promu ou embaucher ailleurs comme Directeur de l’audit Interne, devenir consultant, créer son entreprise, …
Quelles sont les études que vous avez suivies pour arriver à ce poste ?
J’ai fait le parcours de l’ESAM en 5 ans, de 2005 à 2010. A ce titre, je suis titulaire d’un Master 2 Management et Pilotage de l’entreprise, option Audit & Conseil.
Parallèlement, je suis titulaire d’un Master 2 en Droit de l’Entreprise et des Contrats de l’Université Lille II.
Enfin, depuis 2016 je suis Auditeur Interne Certifié (CIA).
Au-delà des études, le parcours professionnel est tout aussi important dans la construction d’une carrière.
En quoi l’ESAM vous a permis de construire votre carrière professionnelle ?
L’ESAM m’a donné un parcours sur mesure : j’ai pu étudier un semestre à l’étranger durant ma troisième année puis effectuer les deux années de Master en Alternance, au sein d’un cabinet d’audit et d’expertise comptable.
L’ESAM m’a aussi permis de disposer d’un double diplôme grâce au partenariat de l’époque avec l’Université du Droit et de la Santé Lille II. Ces deux diplômes me permettent de revendiquer aussi bien une expertise en audit financier qu’en droit des affaires. Cette polyvalence est appréciée des recruteurs, notamment pour des postes en audit interne, qui amènent à évaluer une entreprise dans son ensemble.
Il me semble qu’aujourd’hui l’ESAM propose le même type de partenariat avec une université canadienne.
Quel est votre meilleur souvenir à l’école ESAM ?
J’ai de nombreux très bons souvenirs. Nous étions la première promotion post bac en 2005. Les 50 élèves qui la composaient étaient très soudés et nous sommes pour beaucoup encore en relation aujourd’hui.
J’ai le souvenir d’avoir organiser en équipe un week-end d’intégration à coté de Royan en 2007, pour 200 personnes. Au-delà du plaisir inhérent à un WEI, l’organisation d’un tel projet en peu de temps constitue un vrai challenge (logistique de transport et d’hébergement, animation des quatre jours sur place, équilibre financier, …). La réussite du week-end et le souvenir mémorable que chaque participant en garde me réjouit encore aujourd’hui.
J’ai aussi eu la chance de participer au 4L Trophy, avec le soutien de l’ESAM.
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