Mes études en Finance : Wissam Lamali, contrôleuse de gestion en alternance
A l’ICS Bégué, les étudiants peuvent réaliser leurs études en contrôle de gestion en alternance. Une réelle chance de suivre une formation diplômante pour devenir un expert. Dans la série de témoignages de nos étudiants, nous découvrons le parcours de Wissam Lamali, étudiante en 5ème année qui suit ses études à Paris sur le cursus MBA Expert Audit et Contrôle de Gestion.
Bonjour Wissam, peux-tu nous parler de ton parcours et nous expliquer comment se passe ton alternance en entreprise ?
Après trois ans d’expérience en comptabilité, je souhaitais découvrir le métier de contrôleur de gestion. L’opportunité d’alternance en contrôle de gestion chez Danone Ecosystem Fund s’est présentée et je l’ai saisie.
Il s’agit d’un fonds destiné à réaliser des projets d’intérêt général dans l’écosystème de Danone. Depuis plus de dix ans, le fonds développe des modèles économiques inclusifs et durables en partenariat avec des associations. Danone Ecosystem Funds c’est 100 projets, 90 partenaires, 76 000 personnes responsabilisées, 207 millions d’euros engagés en cofinancement, 5,5 millions de bénéficiaires indirects.
Les missions principalement consistent à faire un reporting qui sera présenté à la direction et qui comporte toutes les données remplies par les chefs de projet du service. Ce reporting doit être mis à jour tous les mois, après l’avoir analysé et vérifié.
Ce que j’apprécie le plus dans mon alternance, ce sont les échanges que je suis amenée à avoir avec les collaborateurs des autres filiales. On échange très souvent en anglais, parce que l’entreprise est localisée partout dans le monde. C’est aussi, un échange de culture et de connaissances.
Quel est ton quotidien ? Une journée type chez Danone à partager ?
Après une pause-café et quelques échanges avec l’équipe, je consulte le reporting. J’actualise les données en fonction des retours reçus des chefs de projets. Je leur envoie ensuite des mails pour justifier les audits qui vont avoir lieu. Je vais également avoir des réunions orientées en fonction des demandes, pour suivre les projets et obtenir les points de vue de chacun.
D’après toi quelles compétences sont indispensables pour réussir à ce poste ?
Comprendre et communiquer en anglais, ce sont des compétences indispensables, surtout lorsqu’on a l’opportunité de travailler dans une grande entreprise.
Avoir l’esprit critique, quand il s’agit de contrôler, analyser est essentiel pour mener à bien ses missions. Dans mon cas, analyser le reporting, est un travail fastidieux, car il comporte beaucoup de tableaux croisés dynamiques. Avoir ce réflexe de se questionner, facilite l’analyse des données et les vérifications. Bien évidemment, ce réflexe se développe avec l’expérience.
L’organisation est aussi une compétence remarquable. Pour ma part, j’ai toujours une feuille de route qui me permet d’anticiper les tâches. Je peux non seulement anticiper les missions que me confie mon tuteur et développer mon autonomie. Dans une grande entreprise comme celle où je suis, on peut très rapidement se retrouver submergé par le travail et les demandes. En anticipant et avec une bonne organisation, on arrive à gagner du temps et s’améliorer. Deux mois après mon arrivée au sein de Danone, mon service a participé à un évènement axé sur les projets et leur impact pour l’amélioration de l’environnement et de l’agriculture. Plusieurs personnalités du comité européen étaient réunies. Ma mission consistait à présenter les résultats. J’avoue que j’étais assez stressée car c’était un gros challenge. En fin de compte, tout s’est bien passé et la soirée a été un succès.
Pourquoi avoir choisi de faire tes études à l’ICS Bégué ? Quels sont les cours, modules ou projets qui te passionnent ?
J’ai intégré l’ICS Bégué après plusieurs recommandations de proches sur la réputation de l’école. J’étais également intéressée par le MBA proposé : Expertise Audit et Contrôle de Gestion que je trouve intéressant car il mène facilement à des débouchés.
J’apprécie particulièrement le cours de droit. Les enseignants jouent un rôle essentiel dans notre progression et dans l’appréciation de la formation. Ils sont à l’écoute de nos attentes et nous accompagnent pas à pas vers notre métier.
Après l’obtention d’un Master, on a tendance à penser que les entreprises considèrent uniquement le diplôme. Actuellement, elles recherchent des jeunes diplômés ayant un minimum d’expérience. Il faut donc leur prouver qu’on a la capacité de mettre en pratique ce qu’on a étudié en cours. L’importance d’une expérience professionnelle en alternance est une étape à ne pas manquer dans son parcours de formation. Après avoir fait ses études en alternance, nous pouvons nous appuyer sur nos connaissances et toutes les compétences acquises en entreprise.
Quel sont tes projets professionnels après l’ICS Bégué ?
J’ai décidé de changer d’entreprise et de me positionner sur une entreprise à taille humaine. J’aimerais exercer le métier de contrôleur de gestion dans ce type de structure afin d’expérimenter une nouvelle méthode de travail. Le contrôleur de gestion occupe une place centrale dans la gestion économique d’une *PME. Il aide les dirigeants à prendre de bonnes décisions et à améliorer durablement les résultats de leur entreprise. Il anticipe et établit une stratégie pertinente de l’entreprise. Enfin, il est garant des décisions qu’il prend.
Pour finir, quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants de l’ICS Bégué ?
En alternance, on ne cesse d’apprendre et l’équipe de l’ICS Bégué est présente pour nous encadrer. A mon avis, on apprend aussi de ses erreurs. Il ne faut donc pas craindre de se tromper et ne pas hésiter à demander de l’aide.
Je pense, qu’il est aussi intéressant de pouvoir faire son expérience dans différents types d’entreprises afin de découvrir le type d’environnement qui vous convient le mieux.
*PME : Les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d’une part, occupent moins de 250 personnes, d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros. Elles incluent la catégorie des microentreprises.
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