C’est quoi le job de rêve des Français ?
Alors que les talents se font rares et que les entreprises peinent à pourvoir leurs postes clés, PageGroup a interrogé des candidats quant à leur vision de leur job de rêve : quel type de contrat recherchent-ils ? Quelle importance accordent-ils aux engagements en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ? Préfèrent-ils travailler dans une petite ou une grande entreprise ? Quels sont leurs principaux critères de choix ? Réponses.
Un CDI comme élément de réassurance après 2 ans de crise sanitaire
A la question « quels types de contrat êtes-vous prêt(e) à envisager pour votre prochain poste ? », 82% des candidats ont répondu qu’ils préféraient un poste en CDI. Et pour cause, après 2 ans de crise due à la pandémie de Covid-19, il est normal que les candidats aspirent à la sécurité de l’emploi. A noter, avec 91% des répondants, ce sont les 30-39 ans qui sont le plus en quête du sacro-saint CDI. A l’inverse, chez les moins de 30 ans, seuls 68% sont intéressés par le fait de décrocher un contrat à durée indéterminée.
Parmi les autres formes de contrat privilégiées chez les moins de 30 ans, on trouve :
- Le contrat à durée déterminée (CDD) : 39%
- Le contrat de travail temporaire (CTT) : 21%
- Les autres types de contrat : 19%
Chez les moins de 30 ans, les confinements et la crise sanitaire ont bel et bien servis de déclic pour se lancer dans d’autres formes de travail plus flexibles, comme le freelancing ou l’auto-entrepreneuriat. En 2020, 41% des créateurs d'entreprises individuelles avaient ainsi moins de 30 ans, contre 38% un an plus tôt, selon l’Insee.
>> Lire aussi : Les formes de travail prisées par les jeunes générations.
Un poste dans une entreprise à taille humaine pour plus d’autonomie et de polyvalence dans les missions
Où veulent travailler les candidats Français ? 67% des candidats privilégient les entreprises dites à taille humaine plutôt que les grands groupes.
- 36% des personnes interrogées souhaiteraient travailler dans une PME/TPE (- de 250 salariés) ;
- 31% dans une ETI (entre 250 et 1 000 salariés) ;
- 30% dans un groupe (plus de 1 000 salariés) ;
- Et contrairement aux idées reçues, seuls 3% des répondants préfèreraient intégrer une start-up.
Pourquoi ? Parmi les avantages perçus à travailler dans une PME/TPE, 49% des candidats soulignent justement le fait de pouvoir travailler dans une entreprise à taille humaine. 29% des répondants perçoivent ce même avantage côté ETI. L’autonomie et la polyvalence des missions arrive en 2è position des intérêts perçus à travailler dans une PME/TPE (pour 45% des candidats) ou une ETI (pour 39% des candidats). Il semble que les PME/TPE jouissent également d’une très bonne image auprès des candidats quant à la souplesse et réactivité (38%) et à la qualité de vie au travail (35%). Enfin, 36% des candidats perçoivent des opportunités de carrière ou des possibilités de promotion dans les ETI.
Les candidats qui préfèrent travailler dans un groupe semblent être principalement motivés par les opportunités de carrière ou les possibilités de promotion interne (40%) ainsi que le fait de bénéficier d’un meilleur salaire et d’avantages (30%). Les programmes de formation et de développement des compétences pour lesquels ces organisations sont réputées, sont également mis en avant par 25% des répondants, de même que le fait de travailler dans une organisation plus structurée qu’une entreprise de plus petite taille.
Des avantages financiers et des opportunités de formations en priorité
Pour choisir leur futur emploi, 76% des 30-39 ans accordent de l’importance aux possibilités offertes par l’entreprise en matière de plans de formation et de développement de carrière, contre 60% pour l’ensemble des candidats. On peut supposer que cette génération – déjà insérée sur le marché de l’emploi quand la crise sanitaire a frappé – a, plus que les jeunes générations, été confrontée à des mutations métiers et à la nécessité de recourir à la formation continue pour rester compétitive sur le marché.
Les avantages financiers (plan d’épargne entreprise, intéressement, participation…) proposés par l’entreprise sont également un critère de choix important pour 63% des candidats. Avec 58% des répondants (40% pour les moins de 30 ans), la mutuelle santé pour le salarié et ses proches, arrive en 3è position des avantages plébiscités par les salariés.
Parmi les autres avantages, on trouve ensuite le fait de posséder une voiture de fonction (33%) de disposer des équipements informatiques tels que smartphone et ordinateur portable (32%), et enfin de pouvoir bénéficier d’un Plan d’Épargne Retraite Entreprise (31%). A noter : seuls 16% des candidats accordent de l’importance à l’organisation d’évènements internes (séminaires, incentives, soirées, voyages, …) dans le choix de leur futur employeur.
Environnement, inclusion, … Un poste dans une entreprise engagée
Les candidats ne recherchent pas seulement une bonne rémunération et des possibilités d'évolution de carrière : 69% des personnes interrogées ont déclaré comme important ou très important de travailler pour une entreprise engagée dans une démarche RSE.
Top 3 des engagements qui comptent pour les candidats :
>> Lire aussi : La politique RSE comme levier de marque employeur.
La possibilité de faire du télétravail au moins 2 jours par semaine et de se rendre au bureau pour les collègues
Pandémie oblige, de nombreux salariés dont le poste était « télétravaillable » ont dû travailler depuis chez eux, parfois pour la première fois, et bien souvent à un rythme plus soutenu qu’à l’accoutumé. Ayant découvert les nombreux avantages de ce mode de travail, notamment pour l’équilibre de vie, les salariés ne souhaitent aujourd’hui plus revenir en arrière : 58% des candidats recherchent donc un emploi avec la possibilité de faire du télétravail. Ce chiffre grimpe même à 73% chez les 30-39 ans.
Interrogés sur le rythme idéal de télétravail, 46% des salariés se prononcent en faveur d’un rythme de 2 jours de télétravail par semaine. Seuls 10% des candidats souhaitent pratiquer le télétravail à plein temps. Et pour cause, le bureau reste (encore) un lieu important pour les candidats, et cela pour les 3 principales raisons suivantes :
- Faciliter les échanges informels de travail avec les collègues – 70%
- Conserver un lien social et profiter de moments détente avec les collègues (pause, déjeuner, afterwork) – 56%
- Participer en physique aux réunions – 41%
A noter que pour 46% des moins 30 ans, se rendre au bureau est un moyen d’être plus engagés, contre 26% pour l’ensemble des candidats. Le fait de maintenir des liens sociaux en se rendant au bureau n’arrive qu’en 3è position des raisons de se rendre au bureau (36%). Enfin, et parce qu’ils l’ont sûrement davantage expérimentés que les autres candidats lors de la crise sanitaire, 38% des 30-39 ans plébiscitent le retour au bureau régulier pour réduire le sentiment d’épuisement.
>> Lire aussi : comment préserver la santé mentale de son équipe ?
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*Enquête menée en ligne de janvier à février 2022.
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