LA CULTURE D’ENTREPRISE, CLÉ DE L’EXPÉRIENCE COLLABORATEURS
Entretien avec Josefa Peralba Ton, Directrice des Ressources Humaines de SOGELIFE. A l’heure des retours progressifs sur site, elle analyse les effets de la crise sur la compagnie et ses collaborateurs.
Quelles sont les évolutions majeures de SOGELIFE ces dernières années ?
Le changement de stratégie qui a débuté en 2015 (visant à transformer les fonds euros en unités de compte dans nos encours) a profondément modifié les comportements managériaux et l’état d’esprit au sein de la compagnie. Nous avons augmenté nos effectifs (+54% entre 2015 et 2019) faisant descendre la moyenne d’âge à 36 ans. Tous les deux ans, les collaborateurs répondent à un baromètre qui nous permet d’évaluer leur ressenti et de dégager des axes d’amélioration pour construire un plan d’actions. Tous les signaux sont positifs : tant sur le sentiment d’appartenance que sur la confiance accordée à la compagnie.
Ces marqueurs nous ont été d’une grande aide lors de la crise covid-19, qui nous a obligés à passer en télétravail du jour au lendemain pour protéger nos collaborateurs en priorité, sans pour autant délaisser nos partenaires. Nos projets ont été priorisés de façon à ce que les potentiels ralentissements n’impactent pas notre activité et surtout, nos partenaires et clients finaux.
Comment décrieriez-vous la culture de SOGELIFE ?
Nous avons en quelque sorte, notre propre définition de PIB :
- Performance : nous occupons à fin 2019, la troisième place du classement des assureurs vie luxembourgeois, en termes de chiffre d’affaires. La stratégie combinée à l’engagement de nos collaborateurs a permis d’asseoir notre position d’acteur majeur du marché.
- Innovation : avoir comme obsession l’expérience client implique de faire preuve d’initiative, d’être constamment à l’écoute de nos partenaires et clients finaux et enfin avoir une grande capacité d’adaptation.
- Bienveillance : depuis toujours ancrée dans notre stratégie managériale, la bienveillance est nécessaire pour une expérience collaborateur positive. Combinée à l’empathie, la transparence et le pragmatisme, elle a permis d’établir un réel partenariat avec nos collaborateurs durant cette crise.
En quoi cette culture a aidé dans la gestion de la crise covid-19 ?
Nous avons mis un point d’honneur à être à l’écoute de nos collaborateurs et de nos partenaires dès le début de la crise, nous avons mis en place une cellule dédiée, pour pouvoir anticiper au mieux les décisions parfois délicates et surtout, faire preuve de transparence en interne et en externe. Cette adaptabilité a été grandement appréciée par nos partenaires, qui se sont sentis accompagnés malgré le contexte. Nos collaborateurs ont dû trouver de nouveaux repères, un nouveau rythme et certains ont même dû être intégrés pendant le confinement ! De nombreuses initiatives ont vu le jour pour réévaluer nos procédures, améliorer notre efficacité opérationnelle et accélérer la digitalisation.
Comment envisagez-vous l’après covid-19 ?
Nous souhaitons apprendre de cette crise. Elle a mis en lumière nos points forts, nos axes d’amélioration et nous ferons encore des constats dans les semaines et mois qui viennent. Revenir à une situation identique à celle que nous vivions précédemment est inenvisageable car la crise nous a donné la possibilité d’aller encore plus loin dans le développement de développer l’intelligence collective d’une part mais aussi et surtout d’enrichir l’expérience collaborateur.
Cette culture que je décrivais plus tôt a été précieuse et vitale pendant la crise durant laquelle notre solidarité s’est accentuée et a été une des clés pour traverser cette période.
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