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Découvrez l'interview d'Amine Bekkal, consultant en Finance Transformation chez Deloitte.
Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Amine BEKKAL, j’ai 24 ans et je suis consultant en Finance Transformation chez Deloitte, à Paris.
J’ai commencé par faire une école d’ingénieurs à Toulouse – l’INP ENSIACET– après 2 ans de classes préparatoires.
J’ai ensuite effectué le Mastère AICG – Audit Interne et Contrôle de Gestion – au sein de TBS.
Après tant d’années passées à Toulouse, je suis plutôt « Team Chocolatine » !
Quels avantages tirez-vous de votre double diplôme ?
Je dirais que les écoles d’ingénieurs et les écoles de commerce sont deux mondes fondamentalement différents, mais très complémentaires.
L’approche n’est pas la même. En école d’ingénieur, on va au fond des choses, on essaye d’être structurés, de comprendre pourquoi faire ça de cette manière et pas d’une autre. C’est intéressant, mais ça peut, des fois, basculer dans le trop théorique. En effet, il peut être compliqué d’appliquer cela dans le monde du travail, souvent par manque de temps et de moyens.
L’enseignement en école de commerce est différent. Plus pragmatique. Droit au but. L’objectif n’est pas de philosopher sur le « pourquoi ? », mais plutôt de répondre à la question : « Si demain je suis sur un bureau et qu’on me demande de le faire, quelle est la manière la plus efficace de le faire ? ».
L’un vous apprend l’esprit d’analyse, l’autre le pragmatisme. L’un nous apprend la rigueur, l’autre l’efficacité. L’idéal étant d’avoir les deux, le double diplôme s’avère être – A mon sens – un très bon choix.
Comment le MS AICG à TBS vous a permis d'accroître vos connaissances ?
Tout d’abord, venant d’école d’ingénieurs, j’avais quelques lacunes dans des domaines comme la « comptabilité », les « normes financières »… Le mastère AICG m’a donc permis de me remettre à niveau grâce à des intervenants de très haut niveau. J’ai également été accompagné en dehors des cours par des professeurs qui ont toujours été disponibles pour m’aider à rattraper mon retard.
J’ai également grandement apprécié la qualité des intervenants. Certains étaient des références au niveau national dans leurs domaines avec plusieurs parutions et livres à leur actif. Une grande partie était aussi des professionnels, des DAF, des consultants et Auditeurs BIG Four … qui nous formaient sur des sujets « concrets d’entreprise ».
Enfin, une partie du mastère est tournée vers des sujets IT. En effet, nous avions plusieurs cours pratiques et formations sur EXCEL, VBA, ACCES, POWER BI, certains modules SAP etc. Je pense que c’est un axe très important de la formation car de nos jours, nos métiers sont intrinsèquement liés à l’utilisation de ces outils.
Mon ressenti global est que durant le Mastère AICG, j’ai vraiment appris un « métier » plutôt que des connaissances théoriques.
Quelle a été votre expérience pendant l'année de votre alternance à TBS ?
J’ai été contrôleur financier Supply chain chez AIRBUS. J’étais responsable de deux périmètres : « Les équipements et systèmes » et « l’accompagnement des fournisseurs ».
Mon travail était axé sur deux points principaux :
- Le suivi budgétaire : Cela consiste à estimer le budget annuel en travaillant conjointement avec les équipes opérationnelles et faire en sorte que ce budget soit respecté tout au long de l’année. Pour cela, des reporting mensuels sont mis en place à destination des managers d’équipes pour qu’ils puissent mieux piloter leurs activités. Enfin, des Forecast trimestriels sont organisés pour estimer le montant des charges en fin d’année et mettre en place des plans d’action pour corriger les déviations.
- L’amélioration des processus de reporting et de prédiction : Mon équipe était à l’initiative d’un projet permettant de mieux piloter le budget. Ce projet était réparti en deux axes. Le premier était la mise en place d’un modèle prédictif basé sur les données des 5 dernières années pour prédire le montant des charges en fin d’année. Le deuxième axe consistait à utiliser un logiciel de Datavisualisation pour permettre aux managers opérationnels de « prendre en main » plus facilement leurs données et construire leurs KPI de manière plus simple et plus agile.
Ce projet a été sélectionné aux « Finance & Controlling Awards » d’AIRBUS. C’est une grande fierté pour moi, surtout que j’en était l’initiateur.
Quel est votre métier actuel à Deloitte ?
Mon métier actuel consiste à accompagner les Directions financières pour, d’abord prendre conscience des enjeux d’optimisation de leurs processus et modèle opérationnel, puis les aider à concrétiser ces projets de transformation.
Cette transformation est devenue essentielle pour garder le CFO au cœur de la stratégie de l’entreprise et le positionner comme partenaire stratégique aux fonctions opérationnelles.
Cela passe essentiellement par l’amélioration des processus et des SI Finance, la mise en place d’outils modernes pour digitaliser la fonction, mais surtout l’accompagnement humain des professionnels du métier pour insuffler ce changement et les aider à se positionner comme de réels Business Partners.
A titre d’exemple , mon rôle actuel est d’accompagner une grande banque française à « industrialiser » la mise en place des réglementations sur les mesures d’absorption des pertes MREL et TLAC.
Votre formation à TBS vous a-t-elle permis d'arriver à Deloitte ?
Je pense que mon passage à TBS au MS AICG, a été d’une grande aide pour intégrer Deloitte, surtout dans le domaine que je souhaitais. Tout d’abord, j’ai pu acquérir tout le savoir en finance, en comptabilité, contrôle de gestion etc. qui me permettent de pratiquer mon métier aujourd’hui.
Ensuite, si j’ai pu acquérir des compétences techniques et d’analyse en école d’ingénieurs, Le mastère AICG m’a permis d’avoir des compétences métiers, directement utilisables dans le monde du travail.
Enfin, et il me semble que c’est un point important, TBS m’a permis de murir mon projet professionnel et d’être sûr du métier que je voulais pratiquer.
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