



Accéder aux métiers de la vente sans diplôme

On dit souvent qu’un bon vendeur n’a pas besoin d’un diplôme. Pourtant, la plupart des recrutements de commerciaux se font à niveau Bac+2 au minimum. Mais les conseillers en vente peuvent tirer leur épingle du jeu. Les explications de notre partenaire Talenteo.
La vente est un secteur-clé de l’économie : toutes les entreprises ont des produits ou des services à vendre, que ce soit à destination de particuliers en « BtoC » ou de professionnels en « BtoB ». Souvent, la vente est assimilée au domaine de la grande distribution. Si ce dernier concentre une majorité des employés du secteur, il faut voir plus large : les artisans, les sociétés de vente par téléphone, les assurances, etc., sont également des acteurs de la vente.
Le commerce fait partie des secteurs qui recrutent le plus. Même si les profils les plus recherchés sont des BAC +2 a minima, d’autres attirent la convoitise des recruteurs. Parmi les qualités & compétences recherchées : aisance relationnelle, connaissance poussée d’un type de produit ou d’un secteur, d’une langue (par exemple, le mandarin pour la vente dans le secteur du luxe), maîtrise des outils web ou encore double compétence technique.
Travailler dans la vente sans diplôme
Il est toujours plus difficile (mais pas impossible) de trouver un poste sans diplôme. La vente est souvent présentée comme un secteur plus facile d’accès mais il y a des impératifs :
• Une présentation irréprochable,
• Idéalement une « valeur ajoutée » comme des compétences spécifiques autour d’un produit, la maîtrise de plusieurs langues, des connaissances avancées sur le E-commerce, etc.
• Une motivation sans faille : le secteur de la vente est réputé comme un secteur difficile où l’on manque dans certains cas de souplesse au niveau des horaires, et où les objectifs sont parfois compliqués à atteindre (prospection, porte à porte, placement de produit, etc.).
• Un sens client très développé : des facilités pour nouer le contact, un sens aigu de la relation client, des capacités d’écoute importantes.
Si vous avez plusieurs de ces qualités, alors la vente est peut-être faite pour vous. Il ne vous reste qu’à convaincre le recruteur ! Gardez alors cet élément à l’esprit : aucun diplôme n’attestant de vos compétences, il devra prendre un risque en vous recrutant. Votre mission sera donc également de le rassurer sur vos capacités, votre sens du client et du commerce.
Vous pouvez proposer de faire un essai à moindre coût. C’est encadré par la loi et cela répond au nom poétique de PMSMP pour Période de Mise en Situation en Milieu Professionnel. Le principe : vous continuez d’être indemnisé par Pôle Emploi et l’employeur n’a pas à vous rémunérer. La PMSMP ne peut excéder un mois. Certaines structures n’ayant pas connaissance de cette alternative, renseignez-vous et n’hésitez pas à la proposer vous-même à votre employeur potentiel.
Vous avez une passion ? Démarchez une entreprise proposant un service ou un produit en lien avec celle-ci ! L’exemple typique : les enseignes de sport qui privilégient des profils de vendeurs ayant un hobby sportif. Attention, il doit s’agir d’un centre d’intérêt confirmé : développement web en autodidacte, sport, mécanique, informatique, cuisine, etc. Cela a peu de chance de fonctionner s’il s’agit d’une activité que vous découvrez ou que vous pratiquez depuis peu, même si vous être très investi.
Souvent, vous devrez entrer par la petite porte et vous confronter à des tâches plus ingrates : porte à porte, promotion d’articles en magasin, phoning… Autant de missions facilement accessibles si vous n’avez ni diplôme ni expérience. En faisant vos preuves, vous pourrez accéder à des fonctions plus complexes voire plus spécialisées. Les technico-commerciaux étant particulièrement appréciés sur le marché du travail, le bénéfice n’est pas négligeable. Quelques années de dur labeur pourront alors se révéler payantes.
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