Ce qui attire les jeunes diplômés
Le magazine Challenges publiait il y a quelques jours le classement Universum France des employeurs les plus plébiscités par les étudiants des grandes écoles de Commerce/Management françaises. Assez peu de surprises dans le haut du tableau mais des tendances se dégagent, sous l’influence du contexte économique actuel.
Parmi les 30 entreprises les plus cotées par les étudiants, on retrouve, sans grande surprise, principalement des multinationales. Ces entreprises, innovantes malgré la crise, solides financièrement, offrent des perspectives de carrière souvent intéressantes. Evolution en interne, mobilité nationale et internationale, programmes de formation et développement personnel : l’offre est attrayante.
En tête du classement, on retrouve ainsi LVMH, L’Oréal mais également les entreprises HighTech Google et Apple, des grands noms de l’agro-alimentaire tels que Danone et Nestlé ou encore des marques à potentiel « fun » comme Canal+ ou Coca-Cola. Les cabinets de conseil du Big 4 ne sont évidemment pas loin mais on constate un recul des banques et fonds d’investissement (HSBC, Goldman Sachs, J.P Morgan, Société Générale). « Les métiers associés au risque, les plans sociaux ou les restructurations, sont des images véhiculées par ce secteur, qui fait les frais de l’inquiétude grandissante de nos étudiants », analyse Julien Marchalant, consultant en Marque Employeur, Universum. De même du côté des grands groupes automobiles (BMW Group, PSA, Renault, Volvo…), qui tous chutent au classement, faisant les frais du contexte économique.
L’étude du cabinet Universum souligne par ailleurs un attachement important des jeunes aux valeurs véhiculées par les entreprises. Au-delà du secteur d’activité, les futurs diplômés sont attentifs aux engagements, à l’ambiance de travail, aux messages portés par la Marque à laquelle ils songent à s’associer.
Les résultats de l’enquête Happy Trainees fraîchement publiés par Meilleuresentreprises.com confirment cette tendance. On y apprend en effet que les futurs jeunes diplômés d’école de commerce recherchent un sens dans leur mission. Ainsi, ils déclarent à 83.9% ressentir un besoin réel de stimulation intellectuelle. En ce sens, ils aspirent à rejoindre une équipe stimulante (80.9%) où règnerait une réelle dynamique collective. La finalité ' Apprendre, grandir, progresser mais aussi et surtout mettre ses compétences au service d’une équipe et d’une entreprise. Le besoin de reconnaissance est fort, et c’est un levier de motivation. Pour preuve, 75.8% des étudiants interrogés indiquent vouloir se sentir utiles rapidement. Sentir son impact dans l’entreprise déculpe en effet la motivation des jeunes générations et conditionne en un sens la force de leur investissement. La recherche de sens et de plaisir au travail est forte et est l’une de clés de leur épanouissement personnel.
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