Découvrez l'interview exclusive de Alireza Gorzin, Président et fondateur du groupe BFG Capital
1. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Alireza Gorzin, je suis président et fondateur du groupe BFG Capital, cabinet de conseil et d’ingénierie qui œuvre dans le domaine de la gestion de patrimoine globale. Nous sommes actifs en France depuis maintenant 15 ans.
2. Comment avez-vous découvert les métiers de la gestion de patrimoine ?
C’est au travers de mes différentes expériences professionnelles que j’ai découvert la gestion de patrimoine, notamment au sein d’une banque d’affaires et d’investissements.
3. Quelles formations avez-vous suivi ? Pourquoi avez-vous choisi cette orientation ?
J’ai été en faculté de droit avant d’intégrer une école de commerce. Dans mon esprit, je n’étais pas du tout destiné à faire de la gestion de patrimoine ! J’avais simplement la volonté de me former sur différents volets, pour être le plus complet possible et pouvoir assouvir mes envies d'Entreprendre.
4. Pensez-vous que votre parcours a été un atout pour progresser dans la gestion de patrimoine ?
Oui, car il m’a apporté beaucoup de compétences techniques ! Toutefois, c’est avant tout la pratique et l’exercice sur le terrain qui m’a permis de progresser. Il faut en effet voir des centaines et des centaines de cas avant de pouvoir prétendre être un bon conseiller en gestion de patrimoine
5. Pensez-vous qu’il existe un parcours idéal pour se diriger vers les métiers de la gestion de patrimoine ?
Aujourd’hui, il existe de très bonnes formations pour se former sur l’aspect technique. Mais il n’existe pas de parcours idéal pour autant. L’ambition, la persévérance et la rigueur y sont pour beaucoup. Le plus important, c’est l’exercice du terrain, à compléter par une formation de validation des acquis. Ces métiers nécessitent beaucoup de pratique, et il faut voir des centaines de cas différents pour avoir une gymnastique agile et aisée, et savoir proposer aux clients ce qu'il y a de mieux pour eux.
6. Pourriez-vous présenter la gestion de patrimoine de votre entreprise aux membres de Dogfinance ?
Chez BFG Capital, notre métier c’est d’être vif et créatif. Les clients attendent de nous cette créativité, qu’on leur propose des projets d’investissements sécurisés, non exotiques, mais épatants dans la ressemblance entre le montage et le projet client. Notre devoir est d’apporter un regard patrimonial unique, créatif et époustouflant. C’est ça l’ADN de BFG Capital, et nous faisons tout pour le garder intact.
7. Pourriez-vous m'expliquer votre métier au quotidien au sein de votre entreprise ? Les missions, challenges, votre environnement de travail ?
Je dirige un groupe d’ingénieurs en gestion de patrimoine. Ensemble, nous faisons de l’ingénierie patrimoniale, de l’arbitrage, nous créons de la valeur ajoutée, du patrimoine diversifié, adapté… C’est ainsi que se définit une belle partie de nos journées.
8. Quels conseils donneriez-vous à un étudiant souhaitant intégrer la gestion de patrimoine votre entreprise ?
Pour travailler chez BFG Capital, les qualités nécessaires et même conditions sine qua non sont la patience, la bienveillance, l’agilité et la vivacité d’esprit. Il faut savoir être aussi exigeant avec soi-même que pour ses clients. Des compétences financières et techniques sont évidemment requises… Et enfin, il faut garder en tête qu’être CGP, c’est avoir un métier de relation, avec un client en face, ce qui nécessite évidemment des compétences relationnelles importantes.
9. Peut-on dire que les métiers de la gestion de patrimoine sont des métiers d’avenir ?
On constate une explosion de l’épargne des clients, ce qui traduit potentiellement de l’inquiétude pour l’avenir. Et pour cette raison, je pense que le CGP a et aura plus que jamais sa place en 2021. Peut-être même « grâce » à la crise sanitaire. Donc les métiers de la gestion de patrimoine sont évidemment d’actualité, et le seront encore plus à l’avenir.
10. À quels changements pensez-vous que ce secteur sera confronté ?
La digitalisation ! La crise a mis un énorme coup de pied dans le secteur patrimonial et a ainsi forcé tous les acteurs de cette économie à se mettre à la page. Le métier étant historiquement relationnel, il y a un véritable intérêt à se réinventer au quotidien.
11. Le COVID-19 a-t-il beaucoup impacté ce secteur ?
Pour être honnête, pas vraiment. La gestion de patrimoine n’est pas une économie particulièrement impactée par la crise, comme peuvent l’être malheureusement l’économie du tourisme, des loisirs, ou de la restauration. Contrairement à ces économies fortement impactées, nous sommes aujourd’hui dans un domaine d’activité où, bien pratiqués, nos services sont la réponse à beaucoup de questions et d’inquiétude. C’est la raison pour laquelle nous devons nous adapter et rester disponibles pour l’ensemble de nos clients, mais aussi pour les personnes qui ne nous connaissent pas encore.
12. Un dernier mot pour la fin ?
Il est certes difficile de se projeter dans un contexte aussi incertain, mais ce n’est pas impossible. Comme lors de chaque crise, l’onde de choc est indéniable. Toutefois, c’est à tout un chacun d’être responsable de l’avenir que nous construisons ensemble. Chez BFG Capital en tout cas, nous sommes confiants, et avons décidé de saisir les opportunités qui se présentent, en créant de nouveaux produits permettant de s’adapter inéluctablement à la situation inhabituelle que nous vivons aujourd’hui. Comme disait Platon : “il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d’éviter celle qui descend”…
ALIREZA GORZIN, PRESIDENT FONDATEUR DE BFG CAPITAL POUR DOGFINANCE
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