




Passer à côté d’un emploi en 6 étapes

Avant l’entretien d'embauche, les barrières sont nombreuses et difficiles à franchir : la moindre erreur sur le fond ou la forme peut vous faire passer à côté d’une opportunité d'emploi. Ne laissez rien au hasard.
Le rappel à la loi
Plein de bonnes intentions, vous rappelez gentiment au recruteur vos droits en tant que stagiaire par exemple, ou évoquez l’économie que vous pouvez lui faire faire suite à votre RQTH.
Pourquoi ça coince ? Les recruteurs sont quotidiennement envahis d’informations sur la législation : réforme de la formation, réforme du statut stagiaire, obligations d’emploi… De la part d’un candidat, le recruteur attend avant tout une motivation à toute épreuve. Pour le reste, il connaît déjà les règles. Faites-lui confiance et n’intervenez que si la question vous est posée ou si vous vous retrouvez dans une situation qui vous interroge réellement.
La faute d’inattention
D’habitude, vous relisez 50 fois vos mails de candidature avant de les envoyer et vous apportez un certain soin à votre orthographe. Mais cette fois-ci, vous êtes allé un peu vite. Après envoi, vous vous rendez compte d’une énorme faute d’orthographe, confortablement installée au milieu de votre mail.
Pourquoi ça coince ? On ne le répètera jamais assez, les recruteurs ont horreur des fautes d’orthographe. Que vous envisagiez de postuler pour un poste d’électricien de rédacteur ou d'actuaire, la règle connaît très peu de souplesse et coûte souvent cher au candidat un peu tête en l’air. Votre mail ne peut se passer d’une relecture attentive. Pensez également à vérifier que vous mis le bon destinataire sur la lettre de motivation. Même s’il se doute que vous envoyez des candidatures à tour de bras, rien de plus désagréable pour un recruteur que de découvrir le nom d’une entreprise concurrente à la place de la sienne !
La difficulté pour vous joindre
Vous avez fait une erreur sur votre numéro de téléphone ou votre adresse mail dans votre CV, vous vous trouvez dans une zone où la communication passe très mal, vous ne répondez pas au téléphone si le numéro est masqué ou vous avez fourni une adresse mail que vous consultez très peu.
Pourquoi ça coince ? Le recruteur est un spécimen toujours pressé qui recherche l’optimisation de son temps dans toutes les actions du quotidien. Recevoir un mail d’erreur suite à l’envoi d’une demande de rendez-vous ou se rendre compte que le numéro de téléphone indiqué par le candidat n’est pas le bon sont des éléments bloquants pour un recruteur, et pour vous, si la concurrence est rude. Assurez-vous donc d’avoir complété ces informations correctement. Si vous êtes dans une zone où la communication passe mal lorsqu’un recruteur vous appelle, proposez-lui un rendez-vous ultérieur dans un lieu où vous êtes sûr de pouvoir mener votre entretien téléphonique sans difficulté.
Vous avez franchi le premier cap et êtes convoqué à un entretien d’embauche. La bonne nouvelle est que vous correspondez au poste sur le papier. Restez professionnel du début à la fin.
Le retard à l’entretien
Euphorique suite à la convocation pour un recrutement, vous n’avez pas vraiment pensé à réunir toutes les informations relatives à l’itinéraire, vous avez bien repéré la route mais n’avez pas anticipé les imprévus ou vous avez eu une panne de réveil. Bref, quelle qu’en soit la raison, vous êtes en retard à votre entretien d'embauche.
Pourquoi ça coince ? Parce que sauf cas de force majeure, le retard donne un assez mauvais signal au recruteur qui pense vous engager ou vous placer chez un client. Pour limiter les dégâts, mieux vaut prendre les devants et prévenir votre contact au plus vite par téléphone afin de vous excuser. Double réveil, marge sur le temps de trajet et repérage en règle de l’itinéraire devraient vous éviter ce genre de déconvenue.
Le dérapage verbal
L’entretien se passe bien, le recruteur est ravi et vous vous sentez comme un poisson dans l’eau. Un peu trop d’ailleurs : une grossièreté vous échappe ou vous vous livrez à quelques confidences durant ce que vous croyez être un « off ». Or, le off n’existe pas en entretien d’embauche…
Pourquoi ça coince ? Soit parce que le recruteur vous a amené lui-même à gaffer et que vous êtes tombé dans le panneau – ce qui n’est pas très sympa, on vous l’accorde –, soit parce que vous avez dérapé tout seul et que cela peut passer pour un manque de professionnalisme. Sachez que l’entretien démarre dès votre entrée dans les locaux dans le l’entreprise et s’arrête à votre sortie. Sans jouer un rôle du début à la fin, restez naturel sans pour autant sortir du cadre professionnel et ne tenez pas de propos qui pourraient vous desservir, que ce soit sur le fond ou la forme.
Les retours tardifs
L’entretien s’est bien passé et le recruteur vous demande de lui faire un retour par mail pour expliquer ce que vous avez compris du poste et comment vous vous voyez dans l’entreprise. Mais il ne vous a pas précisé de deadline et vous avez laissé passer quelques jours.
Pourquoi ça coince ? Le recruteur attend de vous de la réactivité, une notion qui varie d’un individu à l’autre. L’idée est de mesurer votre motivation pour le poste et plus vous laissez filer les jours, plus vous donnez l’impression que ce poste n’est pas votre priorité. Les souvenirs de l’entretien ont aussi tendance à s’éloigner et à rendre l’exercice difficile. Le juste milieu ? Avoir du recul tout en étant réactif. Vous pouvez attendre le lendemain, voire le surlendemain mais dépasser ce délai commence à devenir risqué.
Source: Talenteo
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