




Pourquoi les salariés franciliens n'aiment plus l'IDF

- A peine levés, déjà stressés ?
Il semblerait que dès le réveil, un déséquilibre se crée. Si seuls 31% des répondants de province indiquent ne pas se sentir sereins au réveil, ils sont déjà 43% à ressentir un certain stress en Ile-de-France. Les principales causes évoquées ? La peur des imprévus liés aux transports et la course effrénée qui rythme les matins, entre vie de famille et heure de prise de poste.
- Le trajet domicile – travail : moins contraignant pour les provinciaux
61% des Franciliens se rendent au travail en transports en commun. En province, ils sont 80% à utiliser leur véhicule personnel.
Côté Francilien, il faut compter plus de 45 minutes de transport pour se rendre au travail pour près d’une personne sur deux tandis que 60% des répondants de province passent moins de 30 minutes sur les routes.
Si l’on se penche sur les spécificités de la région Ile-de-France, on constate même que 29 % des salariés de banlieue parisienne se lèvent avant 6h30 (contre 12 % des salariés de Paris intra-muros), une heure de lever grandement conditionnée par le temps de trajet estimé ; 28 % des salariés de banlieue parisienne mettent en effet plus d’1h à rejoindre leur lieu de travail !
Au-delà du temps passé pour se rendre au travail, nous nous sommes intéressés à la perception du trajet domicile-travail. Les résultats sont clairs : près de 80% des salariés de province qui se rendent sur leur lieu de travail par leurs moyens personnels ne ressentent pas de stress particulier lié au transport. De même, parmi ceux qui privilégient les transports, seuls 31% indiquent s’en trouver stressés. A l’inverse, plus de 60% des Franciliens se disent plutôt stressés ou très stressés par le trajet en transports en commun. En cause, les conditions même de leur trajet : entre incidents techniques, retards et suppressions de trains (cités par 85% des utilisateurs franciliens), le monde (75%) ou encore les conditions d’hygiène qui laissent parfois à désirer (32%).
Conséquence de cela ? Des retards au travail beaucoup plus fréquents en IDF qu’en province. Et un stress supplémentaire pour des salariés qui ne savent plus toujours comment se justifier auprès de leur employeur, notamment lorsque les retards deviennent récurrents.
Les salariés d’Ile-de-France et de province ont en tout cas un point commun : ils sont respectivement 34 et 35% à indiquer comme raison de leurs retards des difficultés à se lever le matin.
- Heureusement, il n’y a pas que le travail dans la vie…
Si 68% des provinciaux indiquent rentrer chez eux après le travail, seuls 40% des Parisiens se plient à ce rituel. 20% iront tout droit rejoindre des amis ou des proches pour un moment convivial, à la recherche peut-être, d’un moment de détente.
Car si la capitale offre de nombreuses distractions, on s’y trouve tout de même un peu plus à l’étroit.
Ainsi, alors que 77% des Franciliens vivent en appartement (96% des Parisiens), 52% des salariés de province jouissent d’un pavillon et d’une surface habitable bien plus confortable.
Et si l’on veut parler de choses qui fâchent… on peut évoquer l’écart des rémunérations moyennes perçues en Ile-de-France et en province, qui tend à se réduire.
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