Trois solutions pour votre épargne mensuelle
Malgré la crise (ou plutôt du fait de la crise), l’année 2020 a été une année record pour l’épargne en France. 75% des Français ont réussi à épargner en 2020, 276 € par mois en moyenne (sondage opinionway). Le mouvement a continué en 2021 mais il pourrait s’estomper avec « la libération » (retour des restaurants, cinéma, voyages, etc.). Pourtant, ceux qui le peuvent doivent absolument continuer à épargner régulièrement pour se protéger, financer leurs projets ou préparer la retraite. En plaçant quelques centaines d’euros par mois, on obtient sur le long terme un capital conséquent, surtout si on sélectionne le placement adapté…
L’assurance-vie, le choix de la flexibilité
L’assurance-vie est l’outil idéal pour démarrer la construction patrimoniale en toute simplicité. C’est une véritable tirelire pour épargner, quand vous voulez, sur ce que vous voulez, avec la possibilité de retirer quand vous voulez (dans 2 mois, dans 1 an, dans 5 ans, dans 15 ans, etc.). Contrairement à une idée reçue, l’assurance-vie n’est en effet pas bloquée. L’enveloppe permet donc d’épargner sur le long terme tout en se gardant la possibilité de piocher dans le capital disponible en cas de besoin.
Si vous faites un rachat avant les 8 ans du contrat, la fiscalité ne sera pas particulièrement douce (flat tax de 30%, mais uniquement sur les gains du rachat). Par contre, dès lors que le contrat a plus de 8 ans, l’assuré bénéficie d’un abattement de 4 600 € (9 200 € pour un couple) qui s’applique sur les gains imposés à l’IR (mais pas pour les prélèvements sociaux), et éventuellement un taux réduit d’IR à 7,5% (au lieu de 12,8%).
L’assurance-vie permet d’investir sur tout ou presque : fonds euros garanti, monétaire, obligations, actions (françaises et européennes, mais aussi internationales), immobilier (pierre papier). Les supports disponibles sont très diversifiés et permettent d’adapter son épargne à son profil (et de la faire évoluer quand le profil change) pour obtenir une performance attractive sur le long terme.
L'assurance-vie est adaptée à toutes les bourses. En toute souplesse, et pour quelques dizaines ou centaines d’euros chaque mois, vous pouvez vous constituer progressivement un capital. Libre à vous d’augmenter le montant des versements par la suite. Il faut privilégier les contrats d'assurance vie sans frais d'entrée, avec un maximum de supports diversifiés et de qualité, et accessibles pour des versements programmés assez faibles et modulables. Certains mois, vous arriverez à épargner beaucoup, et d'autres (par exemple septembre avec la rentrée scolaire et décembre avec les fêtes) vous n'arriverez pas à mettre de côté.
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Exemple
Un couple verse 400 € par mois dans un contrat d'assurance-vie sans frais d'entrée en privilégiant une allocation équilibrée (fonds euros, OPCVM*, SCPI*).
Au bout de 20 ans, le capital sur le contrat atteint 145 560 € (soit une hypothèse de rendement moyen de 4 %* par an), dont 96 000 € de versements et 49 560 € (soit 34 % du contrat) d'intérêts.
À ce moment le couple peut faire des retraits jusqu’à 26 000 € par an sans payer d’IR (grâce à l’abattement de 9 200 €). Il choisit de ne retirer "que" 13 000 € par an et ne paye donc qu’une cinquantaine d’euros par mois de prélèvements sociaux, soit un revenu net de 1 000 € par mois.
À noter qu’à ce rythme et avec l’hypothèse d’un rendement annuel toujours égal à 4%, le capital serait épuisé au bout de 14 ans.
La fiche de l’assurance-vie
Type de versements : versements programmés, possibilité d’arrêter/diminuer les versements à tout moment ou de les augmenter.
Minimum/Maximum : très flexible, dès 25 €/mois (versement initial 100 €) jusqu’à plusieurs milliers d’euros
Objectifs : libres : épargne de précaution, financement d’un projet, retraite, succession, etc.
Horizon de temps : flexible : à partir de 2 ans et court ou long : entre 2 ans et 35 ans
TRI : dépend du choix de supports : assez faible si allocation très prudente, mais possibilité d’investir en Pierre Papier ou en fonds d’actions potentiellement plus rentables mais plus risqués.
Fiscalité : aucun impôt si pas de retrait. Fiscalité très douce sur les rachats à partir des huit ans du contrat (abattement sur les gains, taux d’IR réduit).
Profil d’investisseurs : recherchent surtout la flexibilité. L’assurance-vie est adaptée aux épargnants ayant une capacité d’épargne variable et un objectif/horizon pas vraiment déterminé.
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Le PER, le levier de la defisc au service de votre retraite
Créé en 2019 pour relancer les dispositifs d’épargne retraite, le Plan d’Épargne Retraite (PER) est une enveloppe dont le fonctionnement a été calqué sur l’assurance-vie, afin de bénéficier des mêmes avantages financiers (fonds euros garantis, supports en actions et en obligations, pierre papier, etc.).
Au niveau du fonctionnement, des frais et des supports disponibles (donc des performances et des risques), les deux enveloppes sont identiques. 1 € épargné sur le PER doit donc offrir la même rentabilité qu’1 € épargné sur l’assurance-vie.
L’intérêt principal du PER est l’avantage fiscal qu’il offre sur les versements. En effet, les versements réalisés sur une année dans ce produit sont déductibles du revenu imposable.
La déduction sur le revenu imposable est limitée :
• Pour les salariés, les versements déductibles sur l’année n ne peuvent dépasser 10% des revenus du travail de l’année n-1 (après abattement de 10%), dans la limite de 80% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) de l’année n-1 ou 10% du PASS de l’année n-1, si ce montant est supérieur.
Plafond de déduction maximum des versements du PER pour les salariés en 2021 : 32 909 €
• Pour les TNS (Travailleurs Non Salariés : indépendants, commerçants, artisans, chefs d'entreprise...), les versements déductibles sur une année ne peuvent dépasser 10% du bénéfice imposable de l’année n, dans la limite de 80% du PASS de l’année n, auxquels s’ajoutent 15% de la fraction du bénéfice imposable comprise entre 1 et 8 PASS de l’année n, ou 10% du PASS de l’année n, si ce montant est supérieur.
Bien sûr, cette enveloppe présente une forte contrainte : les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite (sauf cas exceptionnels). Il ne faut donc placer sur le PER que des sommes qu’on est prêt à laisser bloquées jusqu’à la retraite.
À la retraite, les sommes retirées sont imposées en partie au barème de l’IR (part correspondante aux versements) et en partie à la flat tax (part correspondante aux gains).
Si vous êtes prêt à bloquer les sommes jusqu’à la retraite, le PER présentera donc une solution plus rentable que l’assurance-vie, grâce à la déduction d’impôt. Plutôt que de placer 400 € dans un contrat d’assurance-vie, placez 400 € + votre gain d’impôt (170 € si vous êtes dans la TMI à 30%). Au final, vous placez 570 € dans le PER mais vous bénéficiez d’une réduction de 170 €. Votre effort d’épargne est donc identique. C’est donc 170 € placés en plus et sans effort. Même si la fiscalité à la sortie est plus élevée sur le PER, la rentabilité nette reste bien supérieure par rapport à l’assurance-vie (cf exemple ci-dessous).
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Exemple
Un couple verse 570 € par mois dans un PER sans frais d'entrée en privilégiant une allocation équilibrée (fonds euros, OPCVM*, SCPI*). Il bénéficie, chaque année, d’une réduction d’impôt égale à sa TMI (30%). Soit un effort d’épargne réel de 400 € par mois.
Au bout de 20 ans, le capital sur le contrat atteint 222 689 € (soit un rendement moyen de 4 %* par an), dont 143 640 € de versements et 79 050 € (soit 35 % du contrat) d'intérêts.
Afin de bénéficier du même revenu net d’impôt que pour l’assurance-vie (CF exemple ci-dessous), le couple doit faire des retraits de 1 430 € (s’ils sont dans la tranche à 30%) ou 1 215 € (s’ils sont dans la tranche à 11%, ce qui est possible étant donné que les revenus baissent généralement à la retraite).
A ce rythme et avec l’hypothèse d’un rendement annuel toujours égal à 4%, le capital serait épuisé au bout de 17 ou 21 ans, soit donc 3 ou 7 ans de plus que l’assurance-vie.
La fiche du PER
Type de versements : versements programmés, possibilité d’arrêter/diminuer les versements à tout moment ou de les augmenter.
Minimum/Maximum : flexible, dès 50 €/mois (versement initial 500 €) jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
Objectifs : uniquement retraite.
Horizon de temps : sommes disponibles à la retraite.
TRI : L’épargnant bénéficie d’une plus grande capacité d’épargne grâce à la déduction d’impôt. La performance du contrat dépend du choix des supports : assez faible si allocation très prudente, mais possibilité d’investir en Pierre Papier ou en fonds d’actions potentiellement plus rentables mais plus risqués.
Fiscalité : aucun impôt si pas de retrait. À la retraite : rachats imposés en partie au barème de l’IR (part correspondant aux versements) et en partie à la flat tax (part correspondant aux gains).
Profil d’investisseurs : plus rentable que l’assurance-vie grâce à la déduction d’impôt, le PER est adapté aux épargnants ayant une capacité d’épargne variable et l’objectif d’épargner pour leur retraite.
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Crédit - revenus fonciers – SCPI : le trio gagnant
Plutôt que de verser 100, 400 ou 1000 euros dans une assurance-vie ou un PER, l’épargnant peut réaliser un investissement immobilier à crédit et utiliser sa capacité d’épargne pour rembourser le crédit. L’intérêt ? La capacité d’épargne n’est pas la seule à rembourser le crédit. Dès la première année, vous obtiendrez, grâce au crédit, des rendements très élevés, des loyers provenant de l’acquisition réalisée à crédit. Ces loyers permettront aussi de rembourser les mensualités.
Avec 400 € de capacité d’épargne par mois, vous pourrez rembourser entre 600 et 1200 € de mensualités (selon le projet). Mécaniquement, vous épargnez donc entre 2 et 3 fois plus que pour un placement financier sans crédit. C’est exactement ça qu’on appelle « le levier du crédit ».
L’épargnant qui souhaite maximiser sa capacité d’épargne sur le long terme privilégiera donc un investissement à crédit, à condition de :
- Détenir au préalable une épargne de précaution correspondant à deux ou trois mois de budgets de dépenses.
- Pouvoir dégager une capacité d'épargne mensuelle régulière.
- Avoir une visibilité sur cette capacité d'épargne sur au moins 15 ans voire 20 ans.
- Accepter une forme de rigidité : contrairement à une épargne programmée, vous n'avez pas la possibilité de stopper vos versements un mois, pour cause de vacances par exemple...
Qui dit immobilier locatif en direct, dit recherche de locataires, entretien et gestion du bien, travaux, etc. Des contraintes qui freinent un grand nombre d’investisseurs qui préfèrent la souplesse et la simplicité de l’assurance-vie (et même du PER).
En revanche, investir en SCPI à crédit ne demande aucune gestion. Les SCPI (sociétés civiles de placements immobiliers) ont pour objet l'acquisition et la gestion d'un patrimoine immobilier locatif. La gestion de ce patrimoine est confiée à une société de gestion qui se charge de le louer et de l'entretenir pour le compte des porteurs de parts (moyennant frais de gestion). L'investisseur n'a qu'à percevoir les revenus ! Autre avantage, les SCPI permettent de mutualiser les risques et de diminuer ainsi le risque locatif.
De très nombreuses SCPI sont disponibles à crédit et il est important de choisir celle qui convient le plus à votre profil : une SCPI très diversifiée (bureaux, commerce, etc.), spécialisée sur le secteur de la santé, investie hors de France (pour bénéficier notamment d’une fiscalité plus douce), ou tout simplement une SCPI qui dégage un gros rendement (le rendement moyen, "TDVM**", des SCPI est ressorti à 4,18%* en 2020, mais certaines SCPI ont servi des rendements supérieurs à 5%*.)
Et avec les SCPI, même le crédit est délégué : MeilleurPlacement propose en effet une offre clé en main, sans apport, sans frais de dossier ou domiciliation bancaire, assurance facultative, durée d’emprunt très large (de 6 à 25 ans) et un grand choix de SCPI
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Exemple
Un couple contracte un crédit immobilier pour acheter 240 000 € de parts de la SCPI Pierval Santé à crédit (TDVM** 2020 4,95%*). En tablant sur une stabilité des rendements*, le couple prévoit ainsi de bénéficier d’un revenu mensuel net de fiscalité (TMI 30%) d’environ 900 €. Ces revenus vont permettre de rembourser partiellement les mensualités de 1300 €. L’effort d’épargne réel est donc de 400 € par mois.
Au bout de 20 ans, le couple a remboursé le crédit. De plus, les parts de SCPI ont peut-être été revalorisées. En tablant sur une hypothèse d’une hausse de 10%* (soit environ 0,5% par an), le patrimoine immobilier du couple est ainsi évalué à 264 000 €.
En partant d'une hypothèse d'un rendement net de 4,5%* par an, le couple perçoit donc un revenu de 990 € par mois. Mais contrairement à l'assurance-vie ou au PER, il ne s'agit que de rendement, le couple ne touche pas à son capital.
La fiche de la SCPI à crédit
Type de versements : mensualités de crédit remboursées partiellement par les revenus fonciers. Contrainte fort : Impossible d’arrêter/diminuer les remboursements mensuels.
Minimum/Maximum : A partir de 100 euros/mois (hors fiscalité, CF ci dessous) jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
Objectif : Projet de long terme, retraite, etc.
Horizon de temps : entre 10 et 25 ans
TRI : Rendement des SCPI (TDVM) compris entre 4 et 6%, revenus immédiatement très élevés grâce au crédit, qui permettent de rembourser partiellement les mensualités (effet de levier).
Fiscalité : revenus fonciers imposés (après déductions des intérêts d’emprunt) au barème de l’IR + prélèvements sociaux de 17,2%. Possibilité de diminuer l’IR ( et notamment les prélèvements sociaux) en optant pour une SCPI investie partiellement ou totalement à l’étranger.
Profil d’investisseurs : Plus rentable que les placements financiers grâce au levier du crédit, la SCPI à crédit est adaptée aux épargnants ayant une capacité d’épargne fixe et certaine, et un objectif de long terme (minimum 10 ans).
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Communication non contractuelle à but publicitaire
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les supports en unités de compte présentent un risque de perte en capital.
L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi n’est pas garanti. Sa valeur évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier . Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille.
- La liquidité. L'immobilier n’étant pas un produit coté, il présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier .
** TDVM : Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché mesure le niveau de distribution historique. Il est la division du dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année N (y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées) par le prix de part acquéreur moyen de l’année N.
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