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Paris aspire à renforcer sa position de première place financière européenne
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Depuis la sortie effective du Royaume-Uni de l'Union européenne, la France a su saisir l'opportunité du Brexit pour consolider sa place en tant que leader financier sur le continent. Trois ans après cet événement historique, la place de Paris est devenue la première place financière européenne, surpassant ses concurrents. Toutefois, consciente de l'importance de maintenir cette position de choix, la France ne compte pas s'arrêter là et envisage des mesures pour renforcer davantage son attractivité financière.
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a récemment annoncé son intention de présenter au printemps un projet de loi visant à consolider la place financière de Paris. Cette initiative ambitieuse est soutenue par la présidente de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Marie-Anne Barbat-Layani, qui s'engage à maintenir Paris comme une place incontournable dans le paysage financier mondial.
Vers l'excellence financière : Plus Vite, Plus Haut, Plus Fort, Ensemble
Sous le slogan inspirant des Jeux Olympiques, « Plus vite, plus haut, plus fort, ensemble », la communauté financière parisienne s'est mobilisée pour répondre à cet appel à l'action. Banquiers d'affaires, gérants d'actifs, investisseurs institutionnels, opérateurs boursiers et associations professionnelles ont uni leurs efforts pour proposer des solutions concrètes afin de consolider la position de Paris en tant que centre financier de premier plan.
Cependant, malgré cette mobilisation, certaines voix expriment des préoccupations quant au contenu du projet de loi initial, le qualifiant de « mesurettes, très techniques ». Certains professionnels des marchés redoutent que les propositions actuelles ne suffisent pas à atteindre les objectifs ambitieux fixés. Ils soulignent l'importance de dynamiser davantage les marchés financiers et d'encourager l'investissement en bourse, tout en supprimant les obstacles qui pourraient freiner l'installation de nouvelles banques étrangères.
Prochaines mesures à l'horizon
Depuis le début de l'année, les acteurs du secteur travaillent activement à élaborer des recommandations et des propositions pour enrichir le projet de loi. Le gouvernement a encouragé la communauté financière à faire preuve de créativité et d'audace dans ses suggestions, dans le respect d'une seule ligne directrice : limiter les coûts pour l'État.
Alors que la date limite pour soumettre ces recommandations approche à grands pas, fixée au 15 février par le ministère de l'Économie, le secteur financier français se mobilise pour affiner ses propositions et contribuer à renforcer la position de Paris en tant que première place financière européenne.
À l'heure où Paris aspire à conserver son leadership financier, l'avenir de la place financière de la capitale française semble prometteur, porté par la détermination et l'engagement de l'ensemble de ses acteurs.
Propositions de la place de Paris pour améliorer son attractivité
Simplifier l'accès des entreprises au financement via le marché boursier
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Introduire des actions à droit de vote multiple: Permettre aux entreprises candidates à la cotation d'émettre des actions avec jusqu'à 10 droits de vote maximum avant leur entrée en Bourse, pour éviter la perte de contrôle.
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Simplifier les augmentations de capital: Autoriser une décote offerte supérieure à 10 %, même sans droit préférentiel de souscription pour tous les actionnaires.
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Promouvoir une recherche de qualité sur les petites et moyennes valeurs: Financer la recherche sur les petites entreprises, notamment par un partenariat public-privé.
Orienter l'épargne à long terme vers les entreprises cotées
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Rendre le PEA-PME plus attractif: Simplifier les critères d'éligibilité et relever les seuils autorisés pour inclure un plus grand nombre de sociétés.
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Donner des crédits d'impôt aux investisseurs du PEA-PME: Encourager les investissements dans les petites et moyennes entreprises en offrant des allégements fiscaux.
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Relever le plafond d'investissement autorisé dans le PEA-PME: Augmenter la limite actuelle de 225 000 euros pour les versements en numéraire dans le PEA-PME.
Réforme des réglementations
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Intégrer la compétitivité dans les objectifs des régulateurs: Revoir les statuts des principaux régulateurs financiers français pour intégrer la compétitivité comme objectif.
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Moderniser les modes de réunion et de délibération des assemblées générales: Permettre le vote en direct et à distance lors des assemblées générales.
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Permettre la digitalisation des activités de financement du commerce international: Dématérialiser les procédures de financement du commerce international pour renforcer la compétitivité.
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Revoir le statut des impatriés: Rendre le statut des impatriés plus attractif en conservant leurs avantages fiscaux en cas de changement d'employeur.
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