Bpifrance
Clément, Appui juridique au sein de la Direction du Contentieux, explique ses missions
Quel est ton parcours dans la maison ?
J’ai rejoint Bpifrance en mai 2017, après 5 ans en cabinet d’avocat. Je n’ai candidaté dans aucune autre banque, certainement par ce que je voulais rejoindre une structure qui intégrait une dimension publique. Le caractère hybride de Bpifrance, à actionnariat public, et à l’action au service du secteur privé, en faisait la structure idéale.
Le poste que j’occupe aujourd’hui est très transverse, amène à découvrir tous les produits de financement et est hyper formateur. Ça me fait penser à une phrase de notre Directeur Juridique qui insiste sur le fait qu’un juriste se doit d’être un business partner des opérationnels. Si je ne le faisais pas je serais une source de complication alors qu’on vient me voir pour avoir des solutions. Pour moi le droit est un instrument au service de la défense des intérêts de la maison.
En quoi consiste ton métier ?
J’ai un background d’avocat contentieux très axé sur la technique procédurale. Aujourd’hui mon rôle est d’aider les chargés d’affaires qui ont une question juridique épineuse ponctuelle, mais aussi de gérer seul les dossiers des clients en toute fin de course lorsque l’on n’a pas d’autre choix que d’engager une procédure judiciaire.
Je m’occupe donc de la gestion des procédures collectives et de la gestion des assignations en paiement pour ou contre Bpifrance Financement en interface avec les avocats.
Ensuite il y a une autre facette qui est un rôle d’interlocuteur pour les autres directions lors de la conception de nouveaux produits de financement voir quels sont les risques pour la gestion contentieuse. Forcément je suis en lien très régulier avec la Direction Juridique Groupe et avec la Direction CCP car je suis aussi garant du secret bancaire.
La dernière dimension touche à la gestion de projet, qui me permet de travailler avec d’autres métiers de l’établissement comme les systèmes d’information, la comptabilité, les fiscalistes…
Y a-t-il des choses que tu ne soupçonnais pas au moment où tu as candidaté chez Bpifrance ?
Certainement l’étendue et l’intensité des missions de Bpifrance. On est une structure de droit privé avec un actionnariat public, un établissement bancaire qui va là où les autres ne vont pas, parce qu’on le veut et qu’on peut, typiquement pour le financement de l’innovation.
Le financement, surtout des PME, et des ETI qui est le fil rouge de l’action de la direction aujourd’hui. Quand on parle de politique publique dont l’objectif est de densifier le réseau de PME, en faire des champions à l’export … nous on est acteur de ça. J’ai parié sur l’image positive que la boite renvoyait et bien m’en a pris ! Je suis content d’avoir trouvé une structure qui me correspond par sa taille, sa philosophie et son dynamisme. J’ai la chance de profiter de l’expérience de personnes qui ont bourlingué dans la maison, et c’est aussi la preuve qu’on s’y sent bien. D’ailleurs on m’a très rapidement fait confiance en m’offrant une grande latitude d’action, et c’est d’autant plus responsabilisant. Le côté apaisé aussi, au sens où il y a un vrai dialogue entre managers et collaborateurs.
Comment se sont déroulés ces premiers mois, quelles ont été tes phases d’intégration ?
Au début, il y a une part de découverte et d’apprentissage très forte. J’apprends à connaître tous les produits de la maison ce qui est fastidieux mais très gratifiant ! J’ai été bien accompagné, on m’a envoyé rencontrer plein de personnes avec lesquelles j’allais être amené à travailler et en cas de doute l’annuaire en ligne est un outil formidable ! Je vais aussi partir en immersion en région pour voir comment ça se passe sur le terrain et mieux comprendre les problématiques de mes interlocuteurs.
J’ai également participé au séminaire d’intégration, qui dure une semaine côté Financement. Un véritable condensé de culture d’entreprise, et c’est aussi l’occasion de rencontrer plein de monde : des gens du front, de régions et d’Ile-de-France, des petits jeunes qui sortent d’école, des expérimentés, des juristes, des chargés de communication …. Je pense que peu d’entreprises consacrent une semaine à leurs nouveaux collaborateurs pour leur permettre de se familiariser à sa structure et sa philosophie, de participer à des ateliers, c’est une vraie force de cohésion.
De façon globale, la formation est une de nos grandes forces et c’est un pilier indispensable à une maison qui valorise la mobilité interne. Les collaborateurs sont formés sur le poste via le Campus formation évidemment mais aussi par les salariés les plus expérimentés qui ont une véritable envie de transmission des savoirs.
- Vues1328