DONS ASSOCIATIFS : DES FRANÇAIS TOUJOURS PLUS GÉNÉREUX
Qui dit mois de décembre, dit mois des dons associatifs. Le 2 et 3 décembre dernier, le Téléthon, qui vise à financer des recherches pour les maladies génétiques neuromusculaires, a recueilli 78 051 091 euros de promesse, contre 73 622 019 euros l’an dernier.
En cette période de fêtes, les appels aux dons se font de plus en plus nombreux pour aider les personnes dans le besoin. En toute transparence, faire des dons est aussi bien un moyen d’être généreux envers les autres, qu’un moyen de s’aider soi-même. En effet, en faisant des dons associatifs, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt sur le revenu. De quoi encourager les Français à être plus généreux, à l’instar des 5,3 milliards d’euros qui ont été donnés par les Français en 2021. Comment fonctionne le système de défiscalisation ? Quels dons sont concernés ? Et, qui donne en France ? On vous répond !
Une hausse des dons en France
Malgré un contexte de crise sanitaire, les Français ont récemment été très généreux puisque le montant des dons déclarés au titre de l’impôt sur le revenu en 2020 a augmenté de 7,1%. En 2021, même si la hausse est moins importante, c’est toujours +1,9% de dons dans un contexte économique et sanitaire toujours aussi incertain.
La 27ème étude réalisée par le réseau Recherches et Solidarités sur la générosité nous indique par ailleurs que malgré cette hausse, le nombre de foyers donateurs a diminué. Seul un foyer sur cinq déclare un don. Cela veut donc dire que le montant moyen du don par donateur est en hausse, passant de 570 euros en 2020, à 591 euros en 2021.
Au total, on estime donc le montant de dons de 2021 à 5,3 milliards d’euros, voire même un peu plus si l’on considère les dons non déclarés.
Parmi les donateurs (19,9 % des foyers français), on retrouve les personnes âgées de plus de 70 ans, qui versent environ 2,5% de leurs revenus. Les moins de 30 ans se démarquent également cette année et confirment leur volonté d’engagement puisqu’ils donnent en moyenne 2,6% de leur salaire, ce qui équivaut à peu près à 365€. À contrario, l’étude souligne que 60% des foyers les plus aisés (ceux qui déclarent plus de 78 000€ de revenus annuels), ne donnent pas d’argent aux associations ou aux fondations. Leurs dons représentent toutefois 35 % des montants déclarés, et ils donnent en moyenne 1 526 €.
Pour Alireza Gorzin, président de BFG Capital, la philanthropie et le don sont des valeurs très importantes : “que ce soit en tant qu’individu ou en tant qu’entreprise, faire des dons quand on en a les moyens devrait être normal et spontané. Je suis heureux de constater que cette solidarité ne s’arrête pas à l’âge, et que les jeunes se prêtent aussi au jeu. Chez BFG Capital, la notion d’altruisme nous est chère, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons créé notre propre association, Les Ailes de BFG Capital. Nous avons dans le passé organisé de multiples événements caritatifs, et j’espère que nous aurons le plaisir d’en organiser de nombreux autres dans un avenir proche.”
Une petite hausse des dons, qui souligne deux choses : la générosité des Français qui subsiste même en période d’incertitude, et l’engagement solidaire de plus en plus prononcé par les moins de 30 ans.
Dons associatifs et défiscalisation : comment ça marche ?
En France, reverser des dons permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. Il est également possible d’avoir cette réduction en versant une cotisation à la plupart des associations ou des organismes d’intérêt général. Attention, il existe des différences de règles selon que le don a été effectué en 2021 ou en 2022. Nous allons aujourd’hui nous concentrer sur les dons effectués en 2022, qui seront donc à déclarer en 2023.
Pour bénéficier d’une réduction d’impôt, le don doit être fait à un organisme qui est à but non-lucratif, qui a un objet social, une gestion désintéressée, et qui ne fonctionne pas au profit d’un cercle restreint de personnes. Il faut bien évidemment que chaque don soit fait sans aucune contrepartie, de toute nature qu’elle soit.
L’organisme choisi peut-être en France ou en Union Européenne. Si ce n’est pas le cas, il faut pouvoir justifier que les objectifs de l’organisme en question aient les mêmes caractéristiques qu’en France.
Les dons peuvent être réalisés sous différents formats :
- Versement de somme d’argent
- Don en nature (une œuvre d’art par exemple)
- Versement de cotisations
- Abandon de revenus ou de produits (abandon de droits d’auteur par exemple)
- Frais engagés dans le cadre d’une activité bénévole
Enfin, la réduction d’impôt est calculée selon le montant versé mais aussi selon le bénéficiaire du don : organisme d’intérêt général ou reconnu d’utilité publique, organisme d’aide aux personnes en difficulté (repas, soins, logement), etc. Vous pouvez retrouver toutes ces informations de manière plus détaillée sur le site du Service Public.
Pour toute question à ce sujet, nos Capital Managers se tiennent à disposition. N’hésitez pas à nous contacter via l’adresse contact@bfgcapital.comcadea
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