




FOCUS - Découvrez Maupard Fiduciaire !

Nous avons interviewé une comptable afin de vous en dire un peu plus sur son rôle au sein de notre cabinet !
1) Quelle est la spécificité de ton métier ?
Le secteur de l’expertise comptable est essentiellement basé sur les chiffres mais contrairement à ce que la majorité des gens pensent, pas que !
Un bon expert-comptable est également un bon conseiller. Nos clients attendent de nous la gestion de leur comptabilité et des déclarations fiscales ou sociales, de jouer le rôle d’intermédiaire entre leur société et l’administration française mais ils attendent également de nous que nous soyons en mesure de les conseiller, de leur faire chaque année une synthèse sur l’année écoulée afin qu’ils adaptent si besoin leur stratégie de développement sur les mois à venir (à travers des tableaux comparatifs sur deux ou trois ans ou des analyses sectorielles par exemple).
Au sein d’un cabinet, nous travaillons tous sur le même type de tâches mais certains cabinets sont spécialisés dans un ou plusieurs domaines. Chez Maupard fiduciaire, la principale spécificité est son orientation sur l’international. Le cabinet est implanté sur cette niche depuis plusieurs années maintenant et nous sommes face à une multitude de cultures différentes au sein de nos portefeuilles clients. Nous passons d’ailleurs plus de temps à parler anglais que français dans la journée ! L’autre spécificité réside pour moi dans la gestion des délais. Travaillant pour des grandes sociétés, nous avons des contraintes de délais assez importantes et dans la plupart des cas, les dates imposées par les clients disposent de très peu de flexibilité.
2) Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton métier ?
Pour moi, l’aspect le plus plaisant dans ce métier est d’accompagner et conseiller nos clients dans tous les domaines confondus. L’administration française est très complexe et on peut vite se sentir découragé face aux multiples formalités administratives dès qu’on veut entreprendre quelque chose. Se savoir utiles à nos clients, avoir leur confiance pour toutes les tâches que nous gérons pour eux, être en quelques sortes leur référent lorsqu’ils ont des questions relatives à leur société est pour moi la plus belle récompense de la relation que nous pouvons avoir avec nos clients.
La crise sanitaire actuelle l’a bien démontré, nous ne sommes pas juste là pour comptabiliser leurs factures, nous sommes également importants pour les aider entre autres à choisir les options les plus efficientes pour leur société, les choix adaptés à leur situation qui leur permettront de compenser dans la mesure du possible la baisse accrue d’activité (activité partielle, fonds de solidarité par exemple).
3) Quel a été ton parcours pour en arriver là ?
Je n’étais pas du tout destinée à la comptabilité. Je me suis orientée dans ce secteur après mon baccalauréat , en passant un BTS Comptabilité et Gestion des Organisations (CGO, CG aujourd’hui) en initial. J’ai ensuite intégré le cabinet Maupard fiduciaire pour faire mon DCG et DSCG en alternance. Actuellement, je suis en deuxième année du stage d’expertise comptable pour passer le DEC.
4) Peux-tu me décrire ton quotidien au sein du cabinet ?
Ce qui est intéressant lorsqu’on travaille dans un cabinet, c’est qu’une journée type n’existe pas. Nous devons jongler chaque jour avec plusieurs clients et traiter des tâches complètement différentes. Evidemment, les mêmes tâches reviennent chaque mois comme par exemple les déclarations de TVA ou l’établissement des paies mais il y a chaque mois des cas différents nous permettant d’apprendre quotidiennement.
Nous avons deux types de missions : les missions récurrentes et les missions exceptionnelles.
Les missions récurrentes vont correspondre aux prestations prévues dans la lettre de mission et qui vont par exemple être la tenue de la comptabilité, l’établissement des déclarations de TVA, l’établissement des bulletins de salaire et la déclaration des charges sociales... Ayant principalement des clients étrangers et parfois des sociétés cotées à l’étranger, nous devons pour certains clients délivrer des comptes mensuels (reporting en anglais). Concrètement, il s’agit de clôtures mensuelles demandées par la société mère à l’étranger et qui lui permet d’avoir un regard sur l’activité en France et son évolution, adopter des choix stratégiques en fonction des résultats financiers mensuels. Ces missions sont très intéressantes et nécessitent une très bonne organisation dans la mesure où nous avons des délais à respecter (4 ou 5 jours ouvrés suivant le début du mois) et qu’ils ne sont pas extensibles.
En plus des missions récurrentes, beaucoup de tâches exceptionnelles nous permettent de sortir de la routine. En effet, la règlementation ne cesse d’évoluer et nous devons continuellement travailler sur les nouveaux textes qui pourraient concerner nos clients afin d’être en mesure de les conseiller de la meilleure façon possible. Travaillant dans un cabinet spécialisé sur le conseil et l’accompagnement de clients étrangers venant s’implanter en France, nous avons toujours des questions de nos clients sur tel ou tel texte de loi et notamment dans le domaine du social. Il faut donc toujours être à jour et ne jamais se reposer sur ses acquis car la loi peut avoir changé depuis la dernière fois où nous avons rencontré la problématique en question. Nous pouvons également avoir à calculer de façon ponctuelle les indemnités d’une fin de contrat de travail (licenciement, congés payés...) ou mettre en œuvre l’affiliation d’un nouvel embauché aux contrats collectifs prévus par son employeur. Ce ne sont que des exemples mais les missions exceptionnelles sont très variées.
5) Quelle a été ton évolution au sein du cabinet ?
J’ai connu le cabinet Maupard fiduciaire lors de mon stage obligatoire de BTS ! J’ai ensuite postulé pour mon alternance et j’ai été retenue. J’ai ainsi fait quatre ans d’alternance (deux ans pour la licence car j’étais passée par un BTS et deux ans pour le master).
Les deux premières années ont été consacrées à la formation et l’apprentissage des procédures internes, de la politique du cabinet, des méthodes de travail.
Lorsque j’ai commencé mon master, j’ai eu une réelle autonomie en ayant mon propre portefeuille de clients. A ce titre, je devais donc avoir une organisation me permettant de concilier les journées de cours et les journées de travail. Je pense que cela a été l’étape la plus décisive dans mon parcours dans la mesure où c’est ce qui m’a appris la rigueur, l’organisation, l’adaptation, le respect des délais... qualités qui me semblent essentielles à notre métier.
Aujourd’hui, en deuxième année de stage, il m’arrive de demander des conseils ou de l’aide à mon ancien tuteur mais je travaille en totale autonomie. Je fais des déplacements dans le cadre de missions de commissariat aux comptes ou des réunions clients seule, je gère mon planning quotidien en hiérarchisant les tâches en fonction de leurs échéances ou des besoins des clients. J’ai également la responsabilité de former un apprenti afin de transmettre tout ce qu’on a pu m’apprendre jusque-là.
Je n’ai pas travaillé dans beaucoup de cabinets pour pouvoir comparer mais en parlant avec mon entourage, je suis certaine que Maupard fiduciaire est un cabinet qui offre l’opportunité aux jeunes collaborateurs d’évoluer et de se responsabiliser pour acquérir l’autonomie requise à la gestion d’un portefeuille clients.
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