BFG Capital
METIER DE CGP : UNE DIGITALISATION POST-COVID INEVITABLE !
Entre la loi Pacte, la baisse des taux et l’uberisation du métier, les conseillers en gestion de patrimoine ont dû faire face à de multiples changements ces dernières années. La crise de la covid-19 est arrivée comme un coup de grâce, face à ce secteur qui place les relations humaines au cœur de son activité. Inquiets mais conscients des opportunités à saisir à travers la digitalisation, les conseillers en gestion de patrimoine ont dû s’adapter, proposant dorénavant un service qui se rapproche du 100% digital.
COVID-19 : un comportement en évolution
La pandémie de Covid-19, avec son confinement forcé, a touché tous les secteurs. L’épargne et l’investissement en font également partie, puisque de nombreux changements comportementaux ont été constatés chez les Français. D’après une étude de l’AMF, plus de 150 000 nouveaux investisseurs se sont par exemple lancés en Bourse en ce début d’année. L’étude indique même que les achats d’actions ont été quatre fois supérieurs à la normale sur la période.
D’un autre côté, l’épargne des Français présente des chiffres records : plus de 55 milliards d’euros ont été épargnés durant le confinement. Cette épargne est dite forcée pour deux raisons. La première, l’impossibilité pour les Français de consommer. La seconde, le manque de réactivité des banques traditionnelles et privées, mais également des conseillers en gestion de patrimoine, qui n’ont pas su prendre les devants de la digitalisation pour répondre à la demande des clients. Le manque d’outils technologiques a mis en exergue les grosses limites du secteur bancaire et de la gestion de patrimoine.
Qui sont les grands vainqueurs dans tout cela ? Les plateformes 100% en ligne, comme certaines banques et robo-advisors, qui ont vu leurs taux d’ouverture de PEA et compte titre décupler.
Du côté des conseillers en gestion de patrimoine, la transformation digitale est aussi de mise, avec de nouveaux procédés tels que le développement des rendez-vous en visioconférence, ou encore la mise en place de signatures électroniques. Pour rappel, les prémices de cette transition digitale furent la fermeture de nombreuses agences bancaires. Cette crise n’aura donc été qu’un accélérateur dans le processus de digitalisation du secteur, qui, bien qu’un peu réfractaire, n’a aujourd’hui d’autre choix que de s’adapter.
CGP : vers le 100% digital ?
Déjà très commun dans les pays anglo-saxons, le conseil digital pourrait très vite se démocratiser en France. Depuis le confinement déjà, de nombreuses entreprises ont pris le train en marche de la digitalisation, afin de compenser le retard et anticiper les prochains besoins.
Pour Alireza Gorzin, président de BFG Capital, la transition vers le digital est non seulement inévitable, mais aussi nécessaire. “Le digital n’est pas un obstacle au métier de gestionnaire de patrimoine. C’est simplement une évolution à laquelle nous devons faire face rapidement. Dans ce métier, c’est historiquement vrai que nous rencontrons les gens physiquement. Mais il ne faut pas se méprendre, la relation et le côté humain que nous avons avec nos clients ne sont pas impactés. Au contraire, nous sommes en contact permanent avec eux, et rien ne nous empêche, si besoin, de planifier des rendez-vous physiques afin de rassurer tout le monde. Le digital ne doit pas être vu comme un ennemi, mais comme un outil de travail complémentaire qui permettra, à terme, de renforcer et dynamiser les liens avec nos clients, tout en étant toujours plus efficace.”
Moins coûteux, plus accessible, plus rapide et dans le respect des nouvelles règles sanitaires… pour les clients, les avantages de la digitalisation sont nombreux ! Sans avoir à se déplacer, ils peuvent ainsi gérer leurs investissements et leur épargne depuis chez eux.
Alireza Gorzin ajoute : “la période de confinement a été une épreuve pour tout le monde. Nous devons en tirer des leçons pour ne plus avoir à subir ce type de répercussions. Il serait irresponsable de notre part, en connaissance de cause et en tant que professionnels, de ne pas réagir pour proposer de nouvelles solutions aux Français. C’est une simple question d’adaptation”.
Aujourd’hui, il existe de plus en plus de solutions digitales parfaitement adaptées au secteur patrimonial. C’est aux professionnels de se les approprier et d’utiliser leurs plus gros atouts pour répondre au mieux aux besoins de leurs clients.
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