Inovatic
Les enjeux du dépôt des pièces justificatives dans l’assurance
Dans le secteur de l’assurance, l’expérience client est excellente : elle est en deuxième place tous secteurs confondus selon l’étude KPMG Customer Expérience Excellence 2022. Avec seulement 10% de souscriptions réalisées sur formulaire en ligne, l’assurance a encore une belle marge de progression pour ce qui est de la digitalisation, à l’heure où la loi Lemoine pousse les souscripteurs à changer d’assureur.
L’assurance : un secteur encore peu digitalisé
Malgré une expérience client optimale, avec 10% de souscriptions réalisées à partir d’un formulaire en ligne et 33% des assurés qui se rendent encore en agence pour retirer ou déposer de pièces justificatives (selon l’étude « Assurances, mutuelles : Expérience client et nouveaux services numériques » d’Adobe pour IN Banque), le secteur de l’assurance ne s’appuie que peu sur le digital. Le montant de la fraude est lui aussi élevé : elle s’élève à 20%, avec un document frauduleux sur cinq, toujours selon la même étude.
La digitalisation du parcours apparaît pourtant comme un bon moyen de faire diminuer la fraude tout en délivrant une expérience client encore plus optimale, permettant à ses souscripteurs de moins se déplacer et de gagner du temps.
Le dépôt des pièces justificatives : une étape clé
Dans le parcours digital, le moment du dépôt des pièces justificatives apparaît comme une étape cruciale et encore trop vécue comme une contrainte par le distributeur comme pour le souscripteur.
Bien que cela puisse paraître plus laborieux, les banques considèrent pourtant que déposer vaut mieux que déclarer dans le cadre de l’octroi de crédit. Cela permet de de prendre une décision éclairée basée sur des données probantes, et non sur des saisies déclaratives.
Déposer les documents plutôt que les déclarer permet d’atténuer le risque tout en améliorant la confiance de vos clients, tout en baissant leurs coûts d’instruction. La solution est donc d’enchaîner de manière sûre et sans couture la collecte, le contrôle et le traitement des pièces justificatives. De cette manière, on atténue le risque tout en donnant davantage confiance aux clients.
Pour valider les pièces justificatives de vos clients de façon optimale, votre plateforme doit répondre à ces 3 questions en temps réel :
1. S’agit-il bien du document attendu ?
Votre plateforme doit trouver tout de suite la nature de chaque document sur la base de ses metadonnées. Il faut qu’elle puisse reconnaître les rubriques et leurs variantes, analyser leur environnement structurel et textuel, et gérer les taxinomies.
Par comparaison, les organismes bancaires ont déjà doté leur réseau de portails de dépôt qui répond a cette question.
- En BtoB, le dépôt unitaire est intégré dans l’applicatif du collaborateur, avec un robot qui détecte en temps réel le type de document et notifie au conseiller la fin du processus.
- En BtoC, le portail est très ouvert. Plusieurs documents et formats sont acceptés, et un chatbot d’assistance pousse un message au déposant en cas de document non conforme.
2. S’agit-il d’une pièce frauduleuse ?
Il s’agit de valider l’authenticité du document. En cas de doute, votre plateforme doit immédiatement réagir. C'est le moment de mesurer et d’évaluer la consistance des data contenues dans chaque page. Entre 100 et 200 équations de contrôle sont lancées sur les données extraites pour lever le doute. 1 dossier sur 10 fait l’objet d’une alerte de fraude potentielle au porteur de risque. Ce chiffre est en constante augmentation.
3. S’agit-il des bonnes données ?
Au risque d’enfoncer une porte ouverte, traiter des données fiables, c’est fondamental. Pour gagner du temps, votre plateforme doit prérenseigner de façon automatisée les formulaires d’entrée en relation. L’intelligence artificielle intervient pour :
- Croiser les données contenues dans le document avec les données publiques et ou historiques
- Les mettre en correspondance avec le masque du formulaire de souscription
- Porter les données atypiques à la connaissance du porteur de risque.
Il n’est ainsi plus nécessaire de demander au souscripteur de renseigner son CA tout en lui notifiant dans les CGV d’accepter de fournir son bilan. Ce document, vous l’avez capté sans friction dès le début du parcours. Ces valeurs, vous les avez extraites, exploitées et historisées.
Votre déclarant a chargé le contenu attendu, que vous avez vérifié. Au final, les bonnes données ont été extraites. Votre client peut maintenant poursuivre son parcours chez vous en toute sérénité. Cette formalité auparavant contraignante est devenue quasiment transparente.
INOVATIC : un accélérateur pour la simplification du parcours assuré
Parmi nos clients, les banques traditionnelles et en ligne font appel à INOVATIC pour prendre en charge cette formalité et venir alimenter leur outil de scoring et de gestion de risque en temps réel. Tout au long de ces deux décennies, nous avons été acteur de la transformation digitale des services financiers avec le souci de l’excellence et du respect la confidentialité des données traitées. Nous clients reconnaissent notre expertise et la complémentarité de notre IA avec notre back-office humain qui traite les exceptions.
Notre ambition maintenant c’est de vous aider à accélérer la simplification du parcours assuré, vous permettre de prendre une décision éclairée basée sur une donnée tangible et fiable pour au final réduire vos couts d'instruction et vous focaliser sur la qualité de l’analyse.
- Vues680