



6 secrets pour trouver son futur job

1. Simuler ses entretiens d’embauche
Dans de nombreuses écoles d’ingénieurs ou de commerce, vous avez la chance de suivre une préparation à la recherche d’emploi, avec des simulations d’entretiens de recrutement. Ateliers en petits groupes, entretiens individuels… les écoles adoptent les méthodes du monde du travail. Mais rien ne vous interdit de vous entraîner également avec un proche. Gros avantage de cette formule: il vous connaît et ne vous mettra pas dans une situation de stress. «Cette personne pourra aussi vous dire si la manière dont vous vous présentez correspond à la réalité», indique Françoise Bordet, directrice de l’insertion professionnelle à l’école supérieure des sciences commerciales d’Angers (Essca).
2. Préparer minutieusement sa présentation
Un entretien d’embauche, même pour un stage, débute généralement avec la même question: le recruteur vous demande de vous présenter. Cela peut sembler une formalité, mais en réalité, il n’est pas simple de trouver les mots pour parler de soi et présenter son parcours. Vous avez donc tout intérêt à préparer votre réponse en amont. Cette réponse est d’autant plus déterminante que bien anticipée, elle pourra vous mettre en confiance pour la suite de l’entretien.
3. Se renseigner sur l’entreprise dans laquelle on postule
Lorsqu’on demande aux recruteurs le défaut qu’ils rencontrent le plus fréquemment chez les candidats en entretien, la même réponse revient très fréquemment: leur manque d’informations sur l’entreprise. Pourtant, il est facile de se renseigner sur ses valeurs et sa manière de communiquer via Internet. «Un candidat qui ne s’est pas documenté, c’est révélateur d’un manque de maturité et d’un détachement», estime Christelle Flamant, responsable du recrutement à Areva.
4. Savoir se détendre face au recruteur
Bien sûr, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais pour convaincre en entretien d’embauche, mieux vaut savoir relativiser et ne pas paraître tendu. «Les étudiants prennent souvent l’entretien comme un test, mais c’est un échange avec l’employeur. C’est du gagnant-gagnant. De chaque côté, on cherche à savoir si l’on peut travailler ensemble», indique Géraldine Ludger. Gardez en tête que les entreprises ne sont pas là pour vous «casser»: «Nous cherchons à mettre les candidats à l’aise, poursuit Christelle Flamant, d’Areva. Nous leur parlons gentiment, leur offrons un café. Nous ne sommes pas là pour les mettre en danger». «Ce n’est pas un tribunal, nous sommes bienveillants», abonde Muriel Nicou, responsable du recrutement chez Axa France.
5. Soigner son apparence en entretien
«Le premier défaut des étudiants que je rencontre en simulation d’entretien est généralement qu’ils oublient de sourire. Or, un recrutement n’est jamais objectif, c’est un jeu de séduction», prévient Linda Saada, responsable de l’insertion professionnelle à l’école d’ingénieur EPF. «Une poignée de main, un regard franc et une posture droite sont également déterminants», ajoute-t-elle.
Bien sûr, il convient aussi d’adapter sa tenue vestimentaire aux codes en vigueur dans le secteur d’activité dans lequel vous prospectez. Laissez votre costard-cravate au placard pour un entretien dans une start-up dirigée par des trentenaires, mais soignez votre apparence pour un poste dans la banque ou l’assurance.
6. Poser des questions pendant l’entretien
«Soyez curieux», conseille Linda Saada. Il ne s’agit pas d’enquiquiner le recruteur et de jouer faussement les naïfs, mais poser des questions sur l’entreprise et sur les contours du poste démontrera votre intérêt. Cela peut aussi être l’occasion d’engager une conversation sur un ton moins formel.
Et «écoutez les réponses!», ajoute Camille Le Bras, responsable du recrutement à Cap Gemini France. Cela vous évitera l’image du candidat arrogant qui qui croit tout savoir.
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