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ESG : l’extra financier va-il tout changer ?
A l'heure de l'avènement de nouvelles réglementations, alors que les marchés sont toujours plus à la recherche de nouveaux indicateurs, l'extra-financier prends toujours plus de place au sein des préoccupations des institutionnels... et par conséquent des entreprises. Comment mettre en place un reporting efficace ? Et sur quels critères ? Comment communiquer efficacement : séparer le financier et l'extra-financier ou bien au contraire les coupler ? Un panel tout aussi source de réflexion que de solutions.
L'intégration de l'extra financier peut effectivement changer beaucoup de choses pour les entreprises. Tout d'abord, elle peut leur permettre de mieux valoriser leur image de marque en communiquant sur leur impact positif sur la société et l'environnement, et ainsi attirer de nouveaux investisseurs sensibles à ces enjeux. De plus, elle peut également les aider à identifier des risques non financiers, tels que des problèmes d'éthique, de gouvernance ou de conformité, qui peuvent avoir des conséquences sur leur performance financière à plus long terme. Enfin, elle peut contribuer à renforcer la confiance des parties prenantes, en montrant que l'entreprise est consciente de ses responsabilités sociales et environnementales.
Pour mettre en place un reporting efficace, il est important de définir des critères pertinents et cohérents avec la stratégie de l'entreprise, en prenant en compte les attentes des parties prenantes et les standards internationaux. Il convient également de disposer d'un système de mesure fiable et régulier pour collecter les données, ainsi que d'une analyse approfondie pour en tirer des conclusions pertinentes.
Frédéric DE CASTRO, souligne, "L'extra financier, qui intègre les facteurs ESG dans les décisions d'investissement, peut avoir un impact significatif sur le monde des affaires en encourageant les entreprises à prendre en compte les considérations ESG et à être plus responsables de leurs impacts environnementaux et sociaux."
Valérie RAOUL-DESPREZ, Directrice groupe finance et achats durables, affirme "Cependant, il est important de noter que l'extra financier ne résoudra pas tous les problèmes liés à l'ESG. Les entreprises doivent également prendre des mesures concrètes pour améliorer leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance."
Quant à Vincent SALMON, il observe que "les investisseurs ont également un rôle à jouer dans la promotion de l'ESG. En intégrant des considérations ESG dans leurs décisions d'investissement, ils peuvent encourager les entreprises à adopter des pratiques plus durables et responsables."
Cependant, Jean-Marie ALFONSI, confirme "qu'en fin de compte, l'impact de l'extra financier dépendra de la façon dont il est mis en œuvre et de la mesure dans laquelle les entreprises et les investisseurs prennent en compte les considérations ESG dans leurs décisions. Il est important que tous les acteurs du marché travaillent ensemble pour promouvoir des pratiques durables et responsables et créer un monde plus durable pour les générations futures."
Pour finir, Alexis SZTEJNHORN, nous alerte sur la réglementation écologique.
Oui, mais à quel prix ? Produire des outils/ produits respéctueux de l'environnement en détruisant nos ressources primaires n'est pas la solution. Nous devons être vigilants sur ce point.
En tant que partenaire du sommet des leaders de la finance 2023 , Dogfinance a assisté à cette conférence en présence de Jean-Marie ALFONSI, Directeur administratif et financier, Crédit Mutuel Arkéa, Frédéric DE CASTRO, Directeur général finances, Groupe ETAM, Valérie RAOUL-DESPREZ, Directice groupe finance et achats durables, Dassault Systèmes, Vincent SALMON, Vice Président Operations Manager, CCH Tagetik France, Wolters Kluwer et Alexis SZTEJNHORN, Associé du pôle finance et performance intégrée / RSE- ESG, PMP Strategy.
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