





Jérôme, Directeur du Contentieux, revient sur sa trajectoire de carrière chez Bpifrance

Quel a été ton parcours au sein de la maison ? Quelles fonctions as-tu occupé depuis que tu as rejoint Bpifrance ?
J’ai intégré OSEO en 2006 à Reims au poste de chargé d’Affaires, après un parcours bancaire. En 2009, il m’a été proposé devenir Délégué Financement Garantie en Franche-Comté, et deux ans plus tard j’y ai été nommé Directeur Régional. En direct avec la Présidente de Region et les services de l’Etat, j’ai vecu la creation de Bpifrance aux premières loges.
En 2014 je suis revenu à Reims en tant que Directeur Régional avec pour challenge de devenir une banque du champagne, ce que nous avons fait en moins de temps que ce que nous avions prévu ! Le métier de Délégué est très terrain, on est au contact de nos clients et de nos partenaires, nos fonctions de middle et back office nous soutiennent énormément, ce qui permet de se focaliser sereinement sur l’aspect développement et les volets risques et commerciaux du métier.
En tant que Directeur Régional, on représente la maison, on explique et applique sa politique. C’est loin du métier de base de banquier de risque crédit, avec une exigeance de réactivité et de comprehension de l’entreprise et son environnement. En 2017, j’ai eu l’opportunité de devenir Directeur du Contentieux de Bpifrance, pour le financement bancaire et l’innovation. J’avais envie de voir ce qui se passait de l’autre côté, de soulever le capot et de voir comment la mécanique tourne. Ce qui est formidable c’est de se dire que Bpifrance permet de faire un métier auquel nous n’etions a priori pas destiné.
Que retiens tu de ces différentes mobilités ?
La nouveauté permet de continuer à réfléchir sur ce qu’on fait, de garder un œil neuf. Ça ne veut pas dire qu’on casse tout à chaque fois, on apporte un peu de souffle et pour moi, c’est toujours de nouvelles opportunités. Bpifrance offre une autonomie très forte, y compris en tant que Chargé d’Affaires. On peut parfois se retrouver en face d’une préfète ou d’un president de Chambre de Commerce et d’Industrie, donc les responsabilités vont avec !
Au fur et à mesure de mes différentes expériences j’ai pris des épaules, on élargit le domaine d’intervention au fur et à mesure, cela m’a permis ne pas m’ankyloser et de toujours vouloir de nouveaux défis. A chaque étape, il fait trouver les bons partenaires au bon moment et ne pas hésiter à pousser les bonnes portes.
Ce parcours m’a permis de bouger en France (Reims, Besançon, Paris, …), et aujourd’hui j’explore une nouvelle facette de Bpifrance avec une feuille de route passionnante autour de la transmission des savoirs, de l’intergénérationnel et de la digitalisation.
Si on m’avait dit un jour que je serais Directeur du Contentieux d’une banque, je ne l’aurais pas cru ! Je ne sais pas quel sera le coup d’après, mais je sais qu’il y en a un au sein de Bpifrance. C’est à la fois rassurant, et excitant.
Aujourd’hui, quelles sont tes missions au sein de l’équipe avec laquelle tu travailles ? A quoi ressemble ta journée type ?
La mission première de la Direction du Contentieux est de gérer les dossiers qui arrivent en contentieux et de trouver une issue favorable pour l’entreprise et pour Bpifrance. Cela demande à la fois un regard purement économique, mais aussi une vision plus globale car nous devons apprécier la viabilité de l’entreprise et trouver des solutions pour faire en sorte de composer avec son marché, l’emploi, etc.
Pas de journée-type ! Ce serait ennuyeux si toutes les journées se ressemblaient non ? … On a la chance d’être une petite boîte, avec une communication fluide et où les circuits de décision sont courts, c’est stimulant comme environnement. Ce qui est agréable au sein de Bpifrance, c’est qu’on comprend rapidement qui fait quoi, comment on fonctionne, la maison est lisible. Ce qui est incroyable également, c’est que tous les ans on nous fixe des objectifs largement au dessus de la progression du marché, et qu’on les explose. Tous les ans on se dit … « Mince, on l’a fait ! ». On reste une maison jeune, quel que soit l’âge des collaborateurs !
Pourquoi choisir Bpifrance ? Quel conseil donnerais-tu à ceux qui voudraient nous rejoindre ?
Parce que c’est l’aventure ! On sait où on va, avec beaucoup de liberté pour y aller.
Le conseil que je donnerais, c’est de bien intégrer que le fait que l’on ait un actionnaire public ne signifie pas qu’on est institutionnel.
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