Nicolas Gautier, Directeur du développement chez Delubac Asset Management nous présente son métier !
- Présentez-vous en quelques mots ?
Je suis Nicolas Gautier, directeur du développement chez Delubac Asset Management, depuis septembre 2022, la filiale de gestion d’actifs de la Banque Delubac & Cie, l’une des rares banques françaises totalement indépendante. Mon rôle au sein de l'entreprise est d'élaborer et de mettre en œuvre la stratégie commerciale :
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- Management (animation, supervision et accompagnement d’une équipe)
- Commercialisation des fonds de Delubac Asset Management
- Réflexion et réorientation de la gamme des fonds (création, partenariats)
- Réalisation des documents commerciaux, participation aux appels d’offres
- Mise en place d’outils de reporting auprès de la direction générale
J'ai un peu plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la finance, j'ai commencé ma carrière professionnelle chez Société Générale Corporate & Investment Banking où j'ai développé la clientèle des grands corporates français, puis des institutions financières. En 2006, j’ai rejoint la Barep en tant que commercial France.
À partir de 2006, j'ai exercé différentes fonctions commerciales au sein de structures de gestion à taille humaine indépendantes. J’ai notamment été directeur commercial pour les institutionnels et banques privées chez Convictions Asset Management puis chez Auris Investment Managers en 2013 avant de prendre la direction commerciale de Meeschaert Asset Management en 2018.
- Comment se déroule une journée type dans votre entreprise ?
Il n’y a pas de journée type, c’est ce qui fait la richesse de notre métier.
Chez Delubac Asset Management, je dirais plutôt que j'ai plusieurs types de journée.
Étant commercial, je suis souvent en dehors du bureau afin de rencontrer nos clients et prospects. Je voyage à travers la France en aller-retour sur une journée. Depuis la COVID 19, les visioconférences ont remplacé pas mal de réunions « physiques ». La digitalisation de notre métier est une avancée en termes de gain de temps car nous n’avons plus à nous déplacer autant qu’avant, mais en tant que commercial rien ne remplace le contact direct en présentiel avec les clients et prospects. C’est souvent grâce à cela que nous finalisons des contrats.
Lorsque je ne suis pas en déplacement, pour être plus efficace, ma journée type commence par une revue de mes tâches et mails, puis la mise en place de ma to-do de la journée en fonction des priorités. J'alterne ensuite entre des réunions , la production de livrables et la prospection :
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J’organise des réunions en interne avec mes gérants afin de m’informer de l’évolution des marchés financiers, de la macro-économie et des évolutions dans la gestion de nos fonds.
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Je prépare mes prochains déplacements (organisation des meetings, préparation des présentations…)
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Je fais de la prospection (téléphone et CRM- Customer Relationship Management, outil utilisé pour la gestion des contacts, des ventes, la productivité - les deux meilleurs amis du prospecteur)
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En fin de journée c’est l’heure du reporting (tableaux de suivi, KPI’s de suivis), qui nous permet d’avoir une vision claire et instantanée de notre activité et du degré d’avancement des objectifs fixés.
En ce qui concerne mes missions, je suis très autonome. Pour moi le plus important, c'est de bien organiser ses journées. Le métier de commercial est un métier de contact, donc je rencontre beaucoup de personnes à l’intérieur de ma société et je travaille avec l’ensemble des services (marketing, communication, middle office, gérants…)
Bien évidemment, il est important d’entretenir son réseau et sa visibilité : les réseaux sociaux sont devenus indispensables : montrer à vos contacts que vous existez, que votre entreprise est experte dans son domaine et planter – doucement mais sûrement – les graines qui feront vos ventes futures.
- Il y a-t-il des prérequis pour exercer ce métier ?
Le métier de commercial est un métier de contact, les qualités fondamentales d’un bon commercial sont nombreuses : l’empathie, le relationnel, la confiance en soi, la capacité et volonté d'écouter, la persévérance, la résistance à la pression…. Tout cela est indispensable pour exercer ce métier. La formation académique est également importante afin d’acquérir les connaissances pures et théoriques en économie, en mathématiques et en analyse financière pour comprendre les mécanismes de la finance et les marchés financiers.
- Un dernier mot pour les futurs présents ?
La mobilisation du secteur financier est l'un des enjeux principaux de la COP 27.
6.900 milliards de dollars d'investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, selon l'OCDE.
Parvenir à la neutralité carbone en 2050 afin de maintenir la hausse des températures, implique un effort colossal : il faut décarboner l'industrie, les transports, développer les énergies renouvelables, électrifier le parc automobile, rénover les logements, repenser l'agriculture…
Le monde de la finance a un rôle primordial dans la transition écologique. De nouvelles opportunités s’offrent aux sociétés de gestions : développement de l’ISR (Investissement Socialement Responsable), prise en compte de critères ESG (Environnement Social Gouvernance), ainsi que des thématiques d’investissement liées à la transition énergétique et au climat.
Notre industrie est en train de se renouveler et a besoin de nouveaux talents conscients de tous ces enjeux.
N’hésitez pas à postuler dans les sociétés de gestion, elles offrent une multitude de métiers (gérants, analystes, commerciaux, contrôleurs des risques, communication, marketing…)
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur mon métier je serai ravi de pouvoir vous aider et vous conseiller.
Retrouvez nous à Dogfinance Connect Paris - Financement & Investissement le 22 novembre prochain
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