Découvrez l'interview exclusive de Benjamin Buring, FP&A Analyst chez Legg Mason
1. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Benjamin Buring, ancien étudiant de l’ESAM ou j’ai étudié pendant 5 ans. À la suite de mon master 2 expert financier fin 2013, j’ai effectué un V.I.E (Volontariat International en Entreprises) à Londres en tant que business analyst dans une entreprise américaine pendant 12 mois.
Je suis resté à Londres 7 ans ou j’ai exercé des métiers dans la finance dans diverses entreprises. La dernière en date étant un fond d’investissement américain.
2. Pourquoi avez-vous choisi la formation en finance de l’ESAM ?
J’ai choisi l’ESAM car c’était l’école qui offrait le plus d’expérience professionnelle sous forme de stage / alternance ainsi que de nombreuses opportunités de voyager et découvrir d’autres cultures.
3. Quels sont les atouts / avantages de cette formation ?
Avoir accumuler une riche expérience professionnelle pendant mes études, m’a offert un réel avantage sur le marché de l’emploi à la fin du master.
L’aspect multiculturel lié aux voyages m’a permis d’acquérir une ouverture d’esprit et un anglais courant qui m’a permis de décrocher un VIE.
Expérience professionnelle et voyages ont été pour moi les deux atouts majeurs de l’ESAM.
L’ESAM est une école à taille humaine et le corps professoral est composé de professionnels qui savent mettre en perspective et en pratique les différents modules enseignés. Ceci permet d’étudier dans des conditions agréables, ce qui est un autre atout de l’école.
4. Quels sont les débouchés à l'issue de cette formation ?
À l’issu de la formation « expert financier » de l’ESAM, je suis devenu business analyst / financial analyst ce qui correspond au métier du contrôle de gestion en français. Certains de ma promotion sont devenus auditeurs financiers en cabinet d’audit, d’autres se sont orientés vers les métiers de la banque en middle ou back office.
Ainsi, je dirais que la formation offre des débouchés dans le contrôle de gestion, l’analyse financière, l’audit et la banque principalement. Ceci reflète la majorité de ma promotion, mais ce n’est pas une liste exhaustive.
5. Avez-vous des conseils à donner aux étudiants qui souhaitent rejoindre cette formation en finance de l’ESAM ?
Si vous chercher une formation solide en finance d’entreprise alliant théorie et pratique, rejoignez l’ESAM. N’hésitez pas à vous rendre aux portes ouvertures pour avoir plus de détails sur la formation. Il y a également des présentations effectuées online par l’ESAM.
6. Quel poste occupez-vous aujourd'hui ?
FP&A (Financial Planning & Analysis) analyst chez Legg Mason, un fond d’investissement américain qui gère $800 milliards d’actifs.
Mon rôle consiste à :
- Établir le budget, forecast, l’analyse d’écarts et l’analyse financière d’un Profit & Loss de $12m, qui est envoyé au senior management.
- Aider l’équipe commerciale à évaluer la profitabilité des deals négocier avec les clients.
- Participer aux présentations des résultats trimestriels d’un concurrent, en faire l’analyse financière et l’envoyer au CEO.
C’est un rôle qui consiste à faire le lien entre la finance, le business et la stratégie.
7. Selon vous, votre formation à l’ESAM vous a-t-elle aidé à obtenir le poste que vous occupez aujourd’hui ?
Oui, l’expérience professionnelle que j’ai pu accumuler en étudiant à l’ESAM m’a permis d’obtenir plusieurs offres de VIE en moins de 2 mois. Les enseignements de l’école m’ont permis de comprendre rapidement les piliers de la finance et devenir un atout pour les équipes dans lesquelles j’ai travaillées.
8. Selon vous, de nos jours, à quels grands changements / évolutions le secteur de la finance est-il confronté ?
Le plus évident est certainement le changement technologique.
De nombreux process sont automatisés. Certaines entreprises ont des bots qui leur permettent d’enregistrer les factures sans intervention humains, par exemple. Aujourd’hui, de nombreuses solutions existes afin d’éliminer les tâches répétitives.
En contrôle de gestion, plus précisément, l’analyse de base de données (notamment celles avec un nombre gargantuesque de données) est un enjeu de plus en plus important. Acquérir des compétences dans des langages informatiques permettant la gestion bases de données comme SQL (Structured Query Language) ou Python est de plus en plus demandé par les employeurs.
Je crois que de façon générale, être à l’aise avec le changement, et même savoir provoquer le changement et l’innovation est quelque chose de nécessaire en finance.
9. D’après votre opinion, comment le COVID-19 a-t-il impacté ce secteur ?
Le COVID-19 a forcé beaucoup d’entreprises à mettre en place le télétravail. Ceci a mis un pied à l’étrier aux managers financiers les plus résistants à la digitalisation. Le fait de travailler de la maison a permis de remettre en avant l’importance de l’innovation technologique en finance. J’ai pu constater que certains projets technologiques repoussés à plusieurs reprises sont soudainement devenus des priorités. C’est le cas de l’automatisation de process par exemple.
Une nouvelle organisation du temps de travail a permis aux employés de dégager du temps pour suivre des formations liées à la technologie (SQL, Python), a la finance (CFA, CPA, CIMA) ou au business (MBA). Donc une montée en compétences a également vu le jour dans le secteur de la finance.
10. Un dernier mot pour la fin ?
En finance les enjeux de demain sont vastes et stimulants. L’ESAM est une école qui sera vous préparez à y faire face. Si vous souhaitez vous orienter dans ces métiers-là, l’ESAM est un choix des plus pertinents.
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