De l’Open Banking à l’Open Finance
Le 28 juin, la Commission Européenne annonçait trois propositions relatives à l’Open Banking, qu’elle souhaite prolonger pour devenir l’Open Finance. Ce sujet avait également été discuté lors du Money 20/20 les 6, 7 et 8 juin 2023 à Amsterdam.
DSP2 et Open Banking
Entrée en vigueur le 13 janvier 2018, la DSP2 a pour caractéristique de sécuriser davantage les transactions de paiement, par exemple en en favorisant les authentifications fortes pour les utilisateurs de façon à éviter la fraude. Cependant, l’objectif de cette directive ne s’arrête pas là : elle contient un autre volet qui a ouvert la voie à l’Open Banking.
L’Open Banking est, pour les banques, le fait de partager leurs données avec d’autres acteurs du secteur financier, souvent des fintechs, pour en tirer parti. On parle d’API (Application Programming Interface) pour désigner ce type d’application, souvent sous forme de logiciel SaaS (Software as a Service). Une API peut par exemple servir à l’agrégation de comptes utilisateurs : on utilise une application externe pour réunir toutes les données de ses différents comptes bancaires et ainsi mieux les suivre. Une API peut aussi, comme le fait Inovatic, permettre aux professionnels d’analyser les comptes de leurs clients souhaitant souscrire à un crédit.
La DSP2 qui a parfois un peu forcé la main aux banques, dont certaines sont réticentes à effectuer un tel partage, notamment en raison des transformations qu’il nécessite pour être mis en place. Cependant, en 2021, seules 7% d’entre elles estimaient ne pas être entièrement ou partiellement prêtes en la matière.
DSP3 et Open Finance
La DSP3 irait plus loin que la DSP2 : en plus de renforcer les mesures de lutte contre la fraude (par exemple en partageant les IBAN des acteurs litigieux) ou de renforcer les droits des consommateurs, elle prévoit de prolonger les initiatives liées à l’Open Banking pour passer à l’Open Finance : il ne s’agit plus pour les fintechs d’accéder seulement aux comptes bancaire des utilisateurs, mais aussi, si l’utilisateur l’autorise, à d’autres données telles que les comptes d’épargne et placements (assurance-vie, PEA…).
L’Open Finance favorise ainsi des API plus perfectionnées encore, qui permettent par exemple une analyse de solvabilité plus efficace qui se base sur la totalité des comptes d’un utilisateur, épargne et investissements compris. Toujours dans l’intérêt des clients, la DSP3 pourrait favoriser la mise en place d’API standardisées de la part des banques pour les fintechs, de façon à faciliter leur mise en place.
Inovatic, dont la solution repose sur une API, se réjouit de cette potentielle avancée, qui va dans le sens d’une facilitation de l’analyse des documents clients, et donc d’une accélération des process KYC.
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